On dit bien qu’il vaut mieux prévenir que guérir ! La cellule de crise de la Confédération nationale de tourisme (CNT) l’a bien compris en publiant un rapport sur les dégâts collatéraux qu’engendrerait le Covid-19 sur son secteur.
La CNT indique que la non-assistance de l’activité serait synonyme de la «destruction du tissu économique et l’incapacité à recréer sa chaîne de valeur pour l’emploi en plus de la balance des paiements et les réserves en devises», tout en estimant les pertes à 138 milliards de dirhams en l’espace de 3 ans. Cependant, en cas d’activation d’un plan de relance, l’impact sur les recettes en devise serait atténué. Selon les estimations des professionnelles, les pertes seront réduites à 92 milliards de dirhams en devises d’ici 2022, soit une marge économisée de 46 milliards de dirhams, rapporte les Inspirations éco dans son édition du jeudi 23 avril 2020.
Par ailleurs, la CNT s’attend à une période estivale terne en raison de la suppression des congés annuels dans certaines entreprises, des évènements grand public, ainsi que l’affaiblissement du pouvoir d’achat et le report des dates d’examens et concours universitaires. La Confédération estime également que la reprise du secteur ne pourra se faire graduellement qu’à partir du mois d’avril 2021 et affirme par la même occasion que «tous les acteurs du secteur devront affronter une période très difficile jusqu’à décembre 2020».
Un investissement supplémentaire de 1,7 milliard de dirhams
Afin de limiter la casse, les professionnels du secteur souhaitent une réaction rapide et proactive de l’État. Pour cela, ils proposent la mise en place d’un dispositif de sauvegarde spécifique au secteur qui s’articule autour du maintien de l’outil de production et des emplois et la sauvegarde de la compétitivité avec un plan de relance, rapporte le journal l’Économiste ce jeudi. Ce dispositif de sauvegarde et de relance pour l’industrie comprend un investissement supplémentaire dans le secteur estimé à 1,7 milliard de DH (1,2 milliard de dirhamspour la sauvegarde du secteur, 500 millions de dirhamspour sa relance).
Les professionnels du secteur appellent à mettre en place des mesures de soutien, comme l’exonération des charges sociales et fiscales, dont l’IRet la CNSS pour 12 mois en faveur des entreprises qui maintiennent 80% des effectifs, mais aussi, le report de toutes les échéances de crédit de 12 mois minimum, au lieu des 3 mois accordés dans le pack CVE. La CNT souhaite également l’autorisation pour les entreprises qui conservent 80% des emplois depayer leurs salariés sur la base du net ainsi qu’une défiscalisation des départs en retraiteanticipéeapplicable aux salariés proches de l’âge de la retraite et à leur demande. La Confédération estime qu’avec ce dispositif d’aide et de relance, le redressement serait plus rapide et pourrait transformer la crise en opportunité et reprendre rapidement des parts de marché auprès des pays émetteurs.
Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
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