Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Tourisme : les pistes pour limiter la casse

Tourisme : les pistes pour limiter la casse

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

La Confédération nationale de tourisme (CNT) a adressé un rapport à la CGEM et au ministère du Tourisme dans lequel elle fait état des répercussions de la pandémie du Covid-19 sur le secteur. La CNT alerte qu’en cas de non-assistance, le secteur touristique enregistrera une perte de 138 milliards de dirhams de recettes en devises sur 3 ans. Pour remédier à cela, le CNT propose un investissement supplémentaire d’une valeur de 1,7 milliard de dirhams pour une meilleure relance du secteur.

Temps de lecture : 3 minutes

On dit bien qu’il vaut mieux prévenir que guérir ! La cellule de crise de la Confédération nationale de tourisme (CNT) l’a bien compris en publiant un rapport sur les dégâts collatéraux qu’engendrerait le Covid-19 sur son secteur.

La CNT indique que la non-assistance de l’activité serait synonyme de la «destruction du tissu économique et l’incapacité à recréer sa chaîne de valeur pour l’emploi en plus de la balance des paiements et les réserves en devises», tout en estimant les pertes à 138 milliards de dirhams en l’espace de 3 ans. Cependant, en cas d’activation d’un plan de relance, l’impact sur les recettes en devise serait atténué. Selon les estimations des professionnelles, les pertes seront réduites à 92 milliards de dirhams en devises d’ici 2022, soit une marge économisée de 46 milliards de dirhams, rapporte les Inspirations éco dans son édition du jeudi 23 avril 2020.

Par ailleurs, la CNT s’attend à une période estivale terne en raison de la suppression des congés annuels dans certaines entreprises, des évènements grand public, ainsi que l’affaiblissement du pouvoir d’achat et le report des dates d’examens et concours universitaires. La Confédération estime également que la reprise du secteur ne pourra se faire graduellement qu’à partir du mois d’avril 2021 et affirme par la même occasion que «tous les acteurs du secteur devront affronter une période très difficile jusqu’à décembre 2020».

Un investissement supplémentaire de 1,7 milliard de dirhams

Afin de limiter la casse, les professionnels du secteur souhaitent une réaction rapide et proactive de l’État. Pour cela, ils proposent la mise en place d’un dispositif de sauvegarde spécifique au secteur qui s’articule autour du maintien de l’outil de production et des emplois et la sauvegarde de la compétitivité avec un plan de relance, rapporte le journal l’Économiste ce jeudi. Ce dispositif de sauvegarde et de relance pour l’industrie comprend un investissement supplémentaire dans le secteur estimé à 1,7 milliard de DH (1,2 milliard de dirhamspour la sauvegarde du secteur, 500 millions de dirhamspour sa relance).

Les professionnels du secteur appellent à mettre en place des mesures de soutien, comme l’exonération des charges sociales et fiscales, dont l’IRet la CNSS pour 12 mois en faveur des entreprises qui maintiennent 80% des effectifs, mais aussi, le report de toutes les échéances de crédit de 12 mois minimum, au lieu des 3 mois accordés dans le pack CVE. La CNT souhaite également l’autorisation pour les entreprises qui conservent 80% des emplois depayer leurs salariés sur la base du net ainsi qu’une défiscalisation des départs en retraiteanticipéeapplicable aux salariés proches de l’âge de la retraite et à leur demande. La Confédération estime qu’avec ce dispositif d’aide et de relance, le redressement serait plus rapide et pourrait transformer la crise en opportunité et reprendre rapidement des parts de marché auprès des pays émetteurs.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Emploi : un marché en quête d’équilibre

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a récemment publié son rapport sur le marché du travail au Maroc pour le troisième trimestre de 2024. Ce …

Transferts des Marocains de l’étranger : une montée impressionnante

Les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint des sommets historiques, avec des montants en co…

Port de Tan Tan : un investissement stratégique pour l’économie régionale

La réhabilitation du port de Tan Tan comprend plusieurs volets essentiels. Le projet est structuré autour de la construction et de la rénova…

TGR : «Il est essentiel d’être agile afin de protéger nos entreprises et nos citoyens», Noureddine Bensouda

La seizième édition du Colloque international des Finances publiques, organisée par la Trésorerie générale du Royaume, se déroule les 1ᵉʳ et…

Alstom décroche le contrat pour les rames de la LGV Kénitra à Marrakech

Le constructeur ferroviaire français Alstom a été sélectionné pour fournir les rames automotrices de la future ligne à grande vitesse (LGV) …

Agriculture : l’OCP dévoile une vision ambitieuse pour l’Afrique

La sécurité alimentaire est un enjeu majeur du 21ᵉ siècle, particulièrement dans un contexte où les défis climatiques et démographiques se f…

MAS 2024 : quelles stratégies pour l’aéronautique au Maroc ?

Sous patronage royal, le MAS 2024 accueille cette année 200 exposants, 75 délégations officielles et des professionnels de plus de 20 pays p…

PLF 2025 : bilan d’exécution des budgets des SEGMA

Le bilan d'exécution des budgets des Services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA) pour les années 2022 et 2023 révèle des dynamiques…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire