Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Lundi 9 mars, le Maroc est passé à la deuxième phase de la réforme du régime de change en élargissant de la bande de fluctuation du dirham à +/- 5% contre +/- 2,5% précédemment. Cela veut dire que la valeur du dirham peut baisser ou augmenter par rapport au panier de cotation (60% euro – 40% dollar) dans la limite de 5%. Dans la foulée, le dirham a entamé une baisse face à l’euro et au dollar. Mais, la réforme du régime de change n’est pas à l’origine de cette dépréciation. Par contre la conjoncture internationale liée au coronavirus et ayant entraîné la fermeture des frontières y a joué un rôle significatif.
Absence de rentrées de devises
À cause de la pandémie, il n’y a plus de touristes dans le monde. Cela se traduit pour le Maroc par une chute des recettes de voyage. Il faut savoir que le tourisme est une source importante de rentrée de devises. La seconde source qui sera impactée: les transferts des MRE. La récession violente en Europe, surtout dans les principaux pays d’accueil des MRE, va entraîner une réduction des aides qu’ils envoient à leurs proches au Maroc. De plus, le contexte n’est guère favorable à l’investissement et donc les investissements directs étrangers (IDE) seront touchés. Par ailleurs,le déséquilibre de la balance du commerce extérieur a temporairement pesé sur les avoirs en devises des banques.
Les réserves restent solides
L’ensemble de ses raisons expliquent le comportement du dirham ces dernières semaines. Le calme semble revenu, indique L’Économiste. Les avoirs en devises des banques dépassent leurs engagements. Par ailleurs, la banque centrale confie au journal que le cours de change du dirham évolue loin des limites de la bande de fluctuation.
Parallèlement, le gouvernement a pris des précautions pour éviter que la pression sur les sources de rentrée de devises ne rejaillisse sur les réserves de change. Il a donc tiré la ligne de précaution et de liquidité de 3 milliards de dollars accordée par le FMI. De plus, les emprunts en devises ne sont plus limités alors qu’ils étaient plafonnés à 31 milliards de DH par la Loi de Finances.
Aujourd’hui, les réserves de change atteignent 255 milliards de DH et couvrent plus de 5 mois d’importations. La LPL permettra d’ajouter 20 jours supplémentaires. En fonction des emprunts à l’international, la situation va davantage se renforcer. Initialement, le gouvernement avait prévu un emprunt de 1 milliard d’euros ou de dollars sur le marché financier international cette année. Au regard de la conjoncture, il pourrait mobiliser bien plus.
Temps de lecture : 3 minutes
PLF 2025 : le foncier, un catalyseur d’investissement et de développement durableFace à la pression sur le foncier, l'État a lancé une stratégie pour valoriser ses terres. C’est ce qu’a révélé le rapport sur le foncier pu… |
PLF 2025 : évolution de la charge de la compensationLes subventions jouent un rôle crucial pour compenser les fluctuations des prix des produits de base. Ces subventions visent à préserver le … |
PLF 2025 : résilience consolidée de l’économie marocaineLe rapport économique et financier, récemment publié, démontre que l'économie marocaine a fait preuve d'une résilience remarquable malgré un… |
PLF 2025 : nouveau souffle pour la fonction publiqueLe projet de loi de Finances (PLF) 2025 met en lumière plusieurs réformes et ajustements visant à améliorer la gestion des ressources humain… |
PLF 2025 : où en est la dette publique ?Les données du rapport sur la dette publique indiquent une croissance continue. Cette augmentation est due à plusieurs facteurs, dont des dé… |
PLF 2025 : impôt sur le revenu, à quels changements s’attendre ?Cette réforme s’inscrit dans une démarche visant à optimiser le système fiscal du pays, tout en favorisant l’augmentation du pouvoir d’achat… |
Grands axes du PLF 2025 : santé, éducation et emploi au premier planConçu dans un contexte de pressions climatiques, économiques et sociales accrues, le projet de loi de Finances (PLF) 2025 s'inscrit dans une… |
Emploi, pouvoir d’achat, IR… que nous réserve le PLF 2025 ?Le 19 octobre, Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, a présenté le PLF 2025. Entrons directement dans le vif du sujet avec c… |