Cette réunion a été l’occasion de discuter de plusieurs sujets liés à l’actualité du secteur dans le contexte particulier de l’état d’urgence sanitaire imposé par la lutte contre le Covid-19. La discussion a porté sur les questions liées à la production agricole et à l’approvisionnement du marché national, notamment la disponibilité de l’offre pour le mois sacré de ramadan.
Le ministre a remercié les agriculteurs et les professionnels du secteur pour leur mobilisation qui a permis d’assurer la continuité de l’activité agricole le long de la chaîne de valeur et d’assurer l’approvisionnement normal et régulier du marché national et de maintenir les équilibres en matière d’offre et de demande dans ce contexte particulier. Une mobilisation qui se poursuit avec un maintien de l’ensemble de l’activité agricole.
La campagne agricole a également été à l’ordre du jour des discussions. La situation se présente bien pour la majorité des cultures, à l’exception des céréales qui subissent un impact important dû au déficit pluviométrique très significatif. Les estimations relatives à la production céréalière seront fournies dans une décade.
Concernant es zonesdéfavorisées, les données sur le terrain confirment déjà une situation dégradée. Aussi, l’indemnisation par la Mutuelle agricole marocaine d’assurance (Mamda) pour toutes les zones en difficulté sera entamée dès la semaine prochaine.
Le programme de sauvegarde du cheptel lancé il y a quelques semaines, à travers l’opération de distribution de l’orge subventionnée a été également évoquée lors de la réunion et largement saluée par les professionnels et les éleveurs. Le déploiement de ce programme se poursuit dans de bonnes conditions avec un suivi de près afin de s’adapter à l’évolution de la situation et des besoins.
Approvisionnement pendant ramadan : des niveaux de production confortables
À quelques jours du mois de ramadan qui s’accompagne habituellement d’une hausse de la demande sur plusieurs produits agricoles et alimentaires, le ministre a rappelé que les professionnels du secteur sont mobilisés pour assurer un approvisionnement normal et régulier du marché de ces produits.
Pour ce qui est des légumes, notamment les oignons, la tomate, la pomme de terre, l’aubergine, piments, poivrons, concombre, etc., le marché reste bien approvisionné à partir des cultures primeurs. En effet, compte tenu de la bonne conduite du programme d’assolement des cultures légumières, la production issue des récoltes hivernales couvre nettement les besoins de consommation des mois d’avril etmai, qui coïncident avec le mois de ramadan. Par ailleurs, le programme d’installation des cultures printanières se poursuitavec une réalisation à 77% à ce jour.
Pour la tomate, la production couvre largement les besoins de consommation du mois de ramadan, estimés à 90000 tonnes avec une disponibilité estimée à 120000 tonnes pour ce même mois. Pour les oignons, cette période de l’année coïncide avec le début de commercialisation de l’oignon frais, ce qui permettra un approvisionnement régulier du marché et une couverture des besoins de ce mois, estiméentre 80000 et 90000 tonnes. Les prix pratiqués au détail depuis fin mars montrent une stabilité dans la limite de 4 dirhams.
À l’exception des oranges dont les prix restent relativement supérieurs à l’année précédente, principalement à cause de la baisse de la production agrumicole, les autres fruits comme les pommes et les bananes, affichent un niveau de disponibilité très satisfaisant et des niveaux de prix stables. La diversité des fruits s’élargit en cette période et les mois prochains avec l’arrivée de la production, notamment des différents fruits rouges, des pastèques, des melons et des rosacées (pêches, prunes, abricots).
Légumineuses alimentaires et dattes : des niveaux de stocks et de production qui couvrent les besoins
S’agissant des légumineuses alimentaires, le marché national est approvisionné principalement des stocks, qui sont à un niveau qui couvre les besoins du mois de ramadan. À noter que les légumineuses les plus utilisées durant ce mois sont les lentilles et les pois chiches qui affichent une stabilité dans les prix et se situent à des niveaux raisonnables.
Pour le sucre, on assiste à une situation confortable des stocks et un bon démarrage de la campagne sucrière 2020. Les stocks disponibles couvrent 3,5 mois de consommation, sans compter la production en cours de la nouvelle campagne sucrière 2020.
Concernant les huiles alimentaires, le bilan prévisionnel de l’activité industrielle révèle un niveau d’approvisionnement normal du marché national en huiles végétales de table pour les trois prochains mois y compris le mois de ramadan.
Pour les dattes, l’approvisionnement du marché national dece produit de grande consommation durant le mois sacré, sera assuré principalement par les stocks issus de la production nationale et les importations, sachant que la consommation moyenne lors de ramadan se situe entre 35000 et 40000 tonnes ; un besoin largement couvert par les stocks. Le suivi rigoureux des prix mené actuellement montre que ceux-ci restent contenus à leurs niveaux habituels, soit 20 à 40 Dh/kg pour les variétés de qualité intermédiaire les plus consommés.
Les unités de production laitière continuent leur activité à un rythme normal. Malgré le contexte sanitaire, les volumes de lait pasteurisé produits mensuellement dépassent la demande, en plus du niveau des stocks et de la production du lait UHT. Ainsi, la production prévisionnelle pour ramadan devra dépasser les 110 millions de litres pour une demande estimée à 100 millions de litres.
Pour les dérivés laitiers, notamment le beurre, la consommation moyenne mensuelle se situe à 1200 tonnes et celle du mois de ramadan peut atteindre 1500 tonnes, soit 25% de plus. Ces besoins seront largement assurés par les stocks constitués de la production nationale et du beurre importé.
Concernant les viandes, la quantité de viandes rouges disponibles (bovines, ovines et caprines) est suffisante pour couvrir les besoins de consommation nationale de ces produits pendant le mois de ramadan. Concernant l’offre en viandes blanches, elle est estimée à plus de 50000 tonnes par mois et celle des œufs à 600 millions d’œufs ; des niveaux qui couvrent largement les besoins de consommation à des prix stables.
Il est à préciser que l’ensemble des services du Ministère, en coordination avec les partenaires et professionnels du secteur, restent mobilisés dans le cadre de la gouvernance mise en place pour s’adapter à la situation imposée par l’état d’urgence sanitaire décrété dans notre pays pour endiguer la pandémie de Covid-19. L’objectif étant d’assurer la continuité de l’activité agricole et l’approvisionnement normal et régulier du marché national en produits agricoles et alimentaires, notamment pendant le mois de ramadan 1441.
Les services de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), quant à eux, redoublent de vigilance et restent mobilisés pour assurer un contrôle renforcé de la qualité des produits alimentaires mis en vente.
Huawei a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum
Économie Huawei Cloud Northern Africa a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum 2024 à Casablanca
Mouna Aghlal - 7 janvier 2025Opération de régularisation spontanée 2024 : 658 déclarations pour plus de 2 MMDH
Économie -
Mbaye Gueye - 7 janvier 2025Marrakech : plus de 458 MDH d’exportations d’artisanat en 2024
Économie - Les exportations de produits de l'artisanat à Marrakech ont connu une nette augmentation en 2024.
Mbaye Gueye - 7 janvier 2025Les nouveaux véhicules ont jusqu’à 60 jours pour payer leur vignette
Économie - Les nouveaux véhicules ont désormais 60 jours pour payer leur vignette
Mouna Aghlal - 7 janvier 2025Automobile : bilan 2024 et défis pour 2025
Économie - Chaque année, la conférence de l’AIVAM est un rendez-vous incontournable pour les acteurs du marché automobile marocain.
Ilyasse Rhamir - 7 janvier 2025Trésor public : un besoin prévisionnel de 14 milliards de dirhams en janvier 2025
Économie - Le Trésor marocain prévoit un besoin de financement compris entre 13,5 et 14 MMDH pour le mois de janvier 2025.
Rédaction LeBrief - 7 janvier 2025Transition énergétique : 30 milliards pour le réseau marocain d’ici 2030
Économie - Le Maroc investira près de 30 MMDH d’ici 2030, a annoncé la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali.
Rédaction LeBrief - 7 janvier 2025Car of the Year Maroc 2025 : dans les coulisses de la compétition automobile
Économie - C'est parti pour la sixième édition de Car of the Year Maroc ! Hatim Bouazer, président du jury, nous en dit davantage.
Rédaction LeBrief - 6 janvier 2025Agadir : entre tourisme et défis climatiques
Économie - Agadir est devenue en quelques années un havre de paix pour des milliers de retraités français. Cependant, cette douceur de vivre s’accompagne de défis environnementaux et sociaux, notamment la crise de l’eau.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Le marché du travail en ébullition
J.R.Y - 4 novembre 2020Toyota Corolla bombe le torse !
J.R.Y - 1 mars 2021Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salaires
Économie - L'accord du gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central marque une avancée pour les revenus des salariés au Maroc.
Chaima Aberni - 6 mai 2024AIF 2024 : signature de trois accords entre le Maroc et la BAD
Économie -Le gouvernement marocain a procédé à la signature de trois accords de financement avec la Banque africaine de développement (BAD).
Mbaye Gueye - 5 décembre 202470 millions de dollars pour moderniser la protection sociale
Économie - La Banque mondiale a validé un nouveau projet d’un montant de 70 millions de dollars afin de consolider les progrès réalisés dans la réforme de la protection sociale.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Hydrogène vert : Akhannouch émet la circulaire de mise en œuvre de « l’Offre Maroc »
Aziz Akhannouch a émis la circulaire de mise en œuvre de "l’Offre Maroc" pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.
Rédaction LeBrief - 11 mars 2024FMI : le Maroc est sur la bonne voie pour maîtriser le ratio dette/PIB
Économie - Selon le FMI, le ratio de la dette devrait continuer à diminuer pour atteindre 68,3% en 2025, 67,2% en 2026 et 65% en 2029.
Mbaye Gueye - 27 novembre 2024