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Le gouvernement El Otmani va-t-il suivre les traces de son homologue français qui a présenté cemercredi, au conseil des ministres, un projet de Loi de Finances rectificatifpour l’année 2020 ? Rien n’est sûr pour le moment.
La position de l’Istiqlal est claire à ce sujet. Pour Nizar Baraka, secrétaire général du parti, «Il faut introduire une Loi de Finances rectificative dans les plus brefs délais». Le patron de l’Istiqlal estime qu’il est nécessaire de redéfinir les priorités des politiques publiques et de rectifier la Loi de Finances, afin de garantir l’emploi et le pouvoir d’achat des citoyens.
Lors d’une réunion par visioconférence avec son comité exécutif, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal estime que les hypothèses et les équilibres économiques et financiers, sur lesquels est basée la Loi de Finances en vigueur, sont dépassés. Celaimpose de restructurer ce texte, afin d’assurer la préservation des emplois et du pouvoir d’achat des citoyens, rapporte l’Économiste ce jeudi 16 avril 2020.
Benchaâboun avance un «manque de chiffres réalistes»
Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’administration, a déclaré qu’il est compliqué de bâtir une Loi de Finances sur des chiffres qui ne sont pas réalistes et dans ce contexte plein d’incertitudes. «La Loi de Finances rectificative nous pose un problème en termes d’hypothèses. Nous ignorons combien de temps la crise va durer et comment se comporteront les économies partenaires, comme les pays de l’UE, en termes de demande et en termes d’investissement», souligne-t-il à nos confrères de Telquel.
«Nous envisageons plusieurs scénarios, mais ces scénarios ne nous permettent pas d’établir une Loi de Finances rectificative», précise le ministre. La dotation de plus de 35 milliards de dirhams du Fonds de soutien (qui dépasse le montant du déficit budgétaire prévu par la Loi de finances actuelle) plaide pour éviter au gouvernement de passer par une Loi de Finances rectificative compliquée à mettre en place, rapporte La Vie économique.
Une chose est sûre, si le gouvernement n’a pas encore tranché sur cette question,rien ne dit qu’il ne pourrait pas l’envisager dans les mois à venir si la situation économique régresse davantage.
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