227 nouvelles contaminations au coronavirus ont été enregistrées au Maroc, ce jeudi 16 avril, annonce le ministère de la Santé. Il s’agit du chiffre le plus élevé (et de loin) enregistré à ce jouralors que le pic de l’épidémie est attendu pour la fin du mois.Le nombre de cas positifs dans le royaume atteint ainsi 2251, dont 247 (+18)patients guéris et 128 (+1)décédés. En moins de 24 heures, les laboratoires agréés ont effectué 783 nouveaux tests qui ont révélé que 556 cas suspects ontété testés négatifs au Covid-19, portant le total des cas exclus à 9182. La situation reste pourtant maîtrisée selon Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé.Les mesuresprises à ce jour se sont avérées efficaces pour rester dans la phase 2 de l’épidémie à quelques jour du pic attendu.
Après Laâyoune, c’est aujourd’hui au tour de Béni Mellal de se déclarer coronavirus-free. En effet, rapporte Al Ahdath Al Maghribya dans son édition du jour, la ville, qui ne compte désormais plus aucune infection, a fêté ce mercredi la guérison des patients qui étaient en quarantaine. Ces derniers ont tenu à remercier tout le personnel soignant du Centre hospitalier régional de Béni Mellal pour son dévouement et son engagement.
Les masques de protection : distribution et innovation
Après avoir constaté que la vente des masques de protection dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) était une erreur logistique (impossibilitéde rationner les ventes), le ministère de l’Industrie et du Commerce a décidé de suspendre leur approvisionnement en bavettes. Cette protection, dont le port est devenu obligatoire dans le royaume, a suscité une profonde controverse dans le royaume de par sa pénurie. Pour pallier ce manque, Moulay Hafid Elalamy (MHE), ministre de tutelle, a annoncéque le circuit de distribution des masques de protection se renforce par le réseau des pharmacies, rapporte Médias24. Cette décision a été actéelors de l’entrevue du lundi 13 avril, qui aréuni MHE avec le Dr Hamza Guedira, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Selon le Dr Guedira, dans la soirée du mercredi 15 avril, les grossistes pharmaceutiques ont commencé à recevoir les bavettes subventionnées par le Fonds Covid-19 afin d’approvisionnerles pharmacies du pays.
En outre, compte tenu du rôle des bavettes dans la protection des citoyens contre le coronavirus, un groupe d’ingénieurs et de médecins marocains a inventé un masque intelligent qui permet aux utilisateurs de détecter les personnes contaminées. Une première version du masque intelligent pour la détection automatique du virus à distance (MIDAD) a déjà été lancée par le groupe. Ce dernier a en outre inventé une application de traçage, appelée Trackorona, optimisant l’utilisation du produit. Elle dispose d’un algorithme permettant deprédire et de diagnostiquer le virus, explique la MAP. Le MIDAD dispose également d’une carte et de capteurs permettant de mesurer la température et l’humidité pour calculer la pression du cycle respiratoire ainsi que la quantité d’oxygène dans le sang.
Les conséquences du confinement
Depuis le début du confinement obligatoire au Maroc (le 20 mars 2020), les parents emmènent de moins en moins leurs enfants en bas âges chez le pédiatre. S’alarmant devant ce constat, Ouazzani Touhami Makine, professeur en pédiatrie, prévient que l’arrêt des vaccinations des nourrissons aura des conséquences redoutables en termes de morbidité et de mortalité. Le professionnel confie à H24Info, craindreune réapparition de maladies, des flambées d’épidémies et des risques de décès graves prévenus généralement par la vaccination. «Malgré les aléas du confinement, il faut obligatoirement poursuivre la vaccination des nourrissons pendant cette pandémie d’où nos efforts de communication, d’information et de sensibilisation des parents», affirme-t-il. Ainsi, les pédiatres du royaume ont alerté les autorités sanitaires sur :
- la nécessité de reprendre au plus vite les vaccinations des nourrissons ;
- le lancement de campagnes de sensibilisation quant à l’importance du calendrier vaccinal ;
- le respect et la conformité des cabinets pédiatriques des mesures de sécurité en vigueur (désinfection, isolation et distanciation sociale).
Autre inconvénient majeur du confinement, la pénurie mondiale de dispositifs médicaux. D’après L’Économiste «la situation devrait s’aggraver à la reprise, ce qui risque de perturber l’approvisionnement du Maroc».Le quotidien explique qu’en plusde l’arrêt de plusieurs usines confectionnant des produitssanitaires,«la procédure d’enregistrement des produits importés du royaume est contraignante et fastidieuse». Pour chaque produit, un certificat d’enregistrement auprès de la direction du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé est nécessaire. Pour faciliter leur importation, les professionnels du secteur proposent de «lever provisoirement l’exigence du certificat d’enregistrement à l’importation de tous les dispositifs médicaux pendant les cinq prochains mois et de la remplacer par une déclaration de l’importateur» via internet. Le journal recommande enfin aux opérateurs de faire preuve de flexibilité en s’orientant vers des fournisseurs qui pratiquent des prix compétitifs et qui sont capables de livrer dans des délais convenables.
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