Le coronavirus a affecté le secteur d’enseignement privé marocain. Depuis la fin du mois de mars, un grand débat s’est ouvert concernant le règlement des frais de scolarité durant la période de la crise sanitaire, rapporteLe Matin dans son édition du mercredi 15 avril 2020.
Alors que les enseignants ne sont pas en arrêt d’activité et continuent de donnerà distance les leçons et les exercices aux élèves, les parents se sont désengagés du paiement des frais de scolarité d’avril et des prochains mois, puisque le retour sur les bancs des écoles n’est toujours pas d’actualité. Les propriétaires d’écoles estiment qu’il est impossible de renoncer totalement aux cotisations des parents, vu que c’est leur unique source de revenus.
Dans ces circonstances, les directeurs d’écoles appellent au secours. D’après Le Matin, certaines écoles ont envoyé des messages de rappel pour régler le mois d’avril menaçant d’interrompre les cours à distance livrés aux enfants. D’autres établissements se sont montrés plus compréhensifs en diminuant les frais de scolarité ou en désengageant les parents en chômage partiel, à condition qu’ils le prouvent.
D’un autre côté, certainsparents d’élèves estiment qu’ils font désormais une grande partie du travail avec leurs enfants à la maison et qu’il est difficile pour eux de répondre aux exigences financières de l’enseignement dans la situation actuelle. Les parents font appel à l’esprit de citoyenneté des écoles privées.
Amzazi appelle à une solidarité bilatérale
Intervenant vendredi dernier sur la chaîne de télévision 2M, le ministre de l’Éducation nationale, Said Amzazi, a appeléà une certaine « flexibilité » entre les deux parties. Il explique que les écoles privées ont les charges salariales des enseignants qui fournissent à distance un contenu pédagogique aux élèves et que «du moment qu’un établissement assure cette continuité pédagogique au quotidien, j’estime qu’il a rempli son rôle». Le ministre rajoute que «les parents ne payent pas pour la présence de leurs enfants au sein de l’école, mais pour l’instruction qu’ils reçoivent», souligne Amzazi au journal l’Économiste.
Ainsi, le ministre demande auxparents, qui perçoivent la totalité de leurs salaires, de continuer à payer les écoles. De l’autre côté, les établissements scolaires sont appelés à réduire les frais de scolarité pour les personnes qui se sont vu retrancher une partie de leur revenu.
Pour Amzazi, «les écoles et parents doivent être solidaires dans cette situation exceptionnelle». Il insiste cependant sur le maintien des cours au profit des élèves. «Aucun élève ne doit être exclu pour cause de non-paiement des frais de scolarité», dit-il.
Entre geste de souplesse et crise financière qui se propage à l’horizon, les directeurs d’école sont devant un vrai dilemme. Reste à savoir désormais quelle stratégie vont-ils adopter pour s’en sortir.
Travaux imprévus à Maarif, circulation paralysée, la goutte de trop
Société - Les Casablancais qui empruntent le quartier Maarif sont confrontés à un véritable casse-tête. Des travaux… Encore !
Rédaction LeBrief - 16 décembre 2024Peines alternatives : vers une justice plus humaine
Société - La justice marocaine franchit un cap avec l’entrée en vigueur de la loi sur les peines alternatives, un texte ambitieux visant à moderniser le système judiciaire.
Ilyasse Rhamir - 16 décembre 2024Arts et métiers : une ambition maroco-française au service de l’innovation industrielle
Société - Le 5ᵉ CA de l’école Arts et Métiers, campus de Rabat, s’est tenu le 16 décembre 2024 sous la présidence de Ryad Mezzour.
Rédaction LeBrief - 16 décembre 2024Enseignement : des réformes urgentes face à un système en crise
Société - Le dernier rapport de la Cour des comptes dresse un état des lieux préoccupant du secteur de l’enseignement au Maroc.
Ilyasse Rhamir - 16 décembre 2024Spoliation immobilière : un homme d’affaire écope de six ans de prison ferme
Société - La Chambre criminelle de première instance a condamné Abdallah Boudrika à six ans de prison ferme pour spoliation immobilière.
Mbaye Gueye - 16 décembre 2024Alerte Météo : vents violents au nord du Maroc
Société - La DGM a émis un bulletin d’alerte de niveau orange concernant des rafales de vent localement fortes prévues lundi dans certaines provinces du nord du Maroc.
Ilyasse Rhamir - 14 décembre 2024Saigner pour guérir
Dossier - Rien qu’un rasoir, une pipette et un seau ne peuvent guérir. Car la saignée est réputée pour être «miraculeuse».
Atika Ratim - 14 décembre 2024Deux soldats des FAR périssent dans l’explosion d’une mine
Société - Une mine antichar a explosé, causant la mort de deux soldats des Forces armées royales (FAR) et blessant grièvement un troisième.
Ilyasse Rhamir - 13 décembre 2024L’immeuble yacoubian
Société - Témoin d'une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent dans le piège d'une société dominée par la corruption politique, la montée de l'islamisme, les inégalités sociales, l'absence de liberté sexuelle et la nostalgie du passé.
Rédaction LeBrief - 21 décembre 2023Les bacheliers s’expriment !
Khansaa Bahra - 13 juin 2019Horaires des prières à Rabat
Société - Bienvenue sur notre page consacrée aux horaires de prière à Rabat ! Ici, nous fournirons les heures exactes des prières à Rabat ainsi que d'autres informations utiles.
Rédaction LeBrief - 13 mars 2023NASA : le premier Émirati dans l’espace, en route vers l’ISS
Khansaa Bahra - 25 septembre 2019La viande toujours aussi chère sur le marché de gros
Société - La viande bovine est proposée entre 88 et 91 dirhams le kilo, tandis que la viande ovine se situe entre 115 et 120 dirhams le kilo.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Bistouri : du glamour à la dérive
Dossier - Bienvenue dans un Maroc où le bistouri et les seringues sont devenus aussi communs que le brushing.
Sabrina El Faiz - 23 novembre 2024Saigner pour guérir
Dossier - Rien qu’un rasoir, une pipette et un seau ne peuvent guérir. Car la saignée est réputée pour être «miraculeuse».
Atika Ratim - 14 décembre 2024