L’année 2020 est synonyme de cauchemar pour l’économie nationale. La pandémie du Covid-19, amplifiée par la confirmation d’une deuxième année de sécheresse, a eu des répercussions dévastatrices sur le développement économique du pays. Dans ces conditions, les prévisions du taux de croissance sont en baisse pour la totalité des institutions et des agences de notation. Dans son dernier rapport intitulé «Économie nationale et marchés de taux face aux enjeux du Covid-19 et de la sécheresse», CDG Capital estime que le taux de croissance devrait ralentir en 2020 pour ne pas dépasser 1%, et ce dans le meilleur des scénarios, rapporte le quotidien Le Matin ce mardi.
«Dans ce contexte exceptionnellement difficile, la gravité de l’impact sur l’économie nationale dépend, dans une large mesure, de la durée de cette crise sanitaire et de la profondeur de ses séquelles, aussi bien sur le système productif que la stabilité du système monétaire et financier national», estiment les analystes de CDG Capital dans leur dernière étude, qui s’est basée sur le plan de soutien retenu par le Comité de veille économique (CVE), dont les solutions portent sur une période de 4 mois (allant de mars à juin).
Pour la banque d’affaires, les séquelles du blocage du système productif auront des effets sur la qualité du portefeuille des crédits des banques nationales qui devraient assister à une hausse des créances en souffrance, rapporte Les Inspirations éco ce mardi. Face à un déficit de plus en plus grand, les banques seront dans l’obligation de recourir à la banque centrale pour combler les besoins structurels en liquidité. Ce point sera probablementabordé par le CVEce mardi.
Recours à une Loi de Financesrectificative ?
La réunion du CEV devrait donner quelques indications sur les prévisions économiques gouvernementales. Le dossier d’une Loi de Finances rectificative est à nouveau au-devant de la scène économique. Le journalL’Économiste estime que si la Loi de Finances rectificative a été écartée à ce jour, le gouvernement pourrait l’envisager si la situation économique se détériore encore plus. Au parlement, des voix se sontlevéesau sein des partis politiques appelant à adopter cette loi afin degeler une partie du budget de l’investissement.
Pour les analystesde la CDG,l’exercice est «très laborieux en raison de la difficulté à chiffrer l’impact du choc. La durée de la crise reste aussi une grande inconnue et complique toute prévision». L’objectif étant de réfléchir à la meilleure façon de maintenir une stabilité financièreet d’anticiper l’après Covid-19. Les dons au Fonds Covid-19 vont permettre d’amortir le choc, mais le trésor pourrait tout de même être très actif sur le marché domestique etinternational pour financer le déficit, rapporte L’Économiste.
Rappelons que le Comité se compose de huit membres du gouvernement, de Bank Al-Maghrib, du GPBM, de la CGEM et de la Fédération des chambres du commerce, de l’industrie et des services et celle des chambres de l’artisanat. Créé mi-mars, ila déjà instauré plusieurs mesures d’appui aux entreprises les plus touchées, notamment en matière de fiscalité.
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