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Parlement : une rentrée mouvementée

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Vendredi, le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a donné le coup d’envoi de la session printanière de l’année législative en cours. Une session marquée par une polémique concernant les primes « carburant ». Une partie des parlementaires aurait refusé de renoncer à certaines primes malgré la situation compliquée que vit le royaume actuellement.

C’est dans une ambiance particulière qu’a été donné le coup d’envoi vendredi dernier de la séance plénière consacrée à l’ouverture de la deuxième session de l’année législative en cours. 24 parlementaires seulement ont assisté à cette ouverture, sur un total de 395 députés, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 13 avril 2020.

Habib El Malki, président de la première Chambre, en a profité pour saluer les efforts que fournit l’État pour mettre fin à cette pandémie, que ce soit sur le plan social ou économique. Habib El Malki a également noté qu’en dépit du contexte difficile, les institutions marocaines ne manquent pas de remplir leurs rôles et d’exercer leurs compétences. Ila évoquédans ce sens l’adoption rapide par la commission de l’Intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants, le 23 mars, du projet de décret-loi sur les dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire et aux procédures de sa déclaration, pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19, rapporte le journal Aujourd’hui le Maroc.

Par ailleurs, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, s’est rendu au parlement ce lundi pour répondre aux questions relatives au coronavirus. Une séance axée sur les répercussions sanitaires, économiques et sociales de la propagation du virus et les mesures engagées pour faire face à cette pandémie. Le passage du chef de l’exécutif sera particulièrement suivi afin de faire le point sur le programme mis en place par le gouvernement pour contrecarrer la propagation de la pandémie.

Des parlementaires sous les feux du projecteur

Le quotidien Assabah révèle, ce lundi 13 avril 2020, que des parlementaires ont refusé de renoncer aux primes de gasoil qui leur ont étéattribués par l’État. Les chefs de parti sont finalement intervenus pour expliquer que le pays passe par des moments difficiles et qu’ils (les parlementaires) doivent donner l’exemple et faire l’effort de renoncer provisoirement à certains avantages. Dans une déclaration au journal Assabah, Hamid El Abkari, spécialiste en affaires parlementaires, a appelé à réduire le nombre de parlementaires dans les deux Chambres et diviser par deux toutes les primes qui leur sont versées, estimant que cela ne pourraitfaire que du bien aux caisses de l’État.

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