Le Maroc prend les devants dans la lutte contre les violences conjugales. Le royaume a répondu favorablement à l’appel d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. Le 5 avril dernier, Guterres a lancé un appel mondial quant à l’éradication de la violence dans les foyers. «Nous savons que les mesures de confinement et les mises en quarantaine sont essentielles pour venir à bout du COVID-19. Mais elles peuvent en conséquence piéger les femmes avec des partenaires violents», s’est alarmé le Secrétaire général de l’ONU.
En moins de 24 heures, 124 États membres de l’ONU ont répondu favorablement à cette déclaration et se sont engagés àprévenir des violences domestiques et prendre des mesures draconiennes pour réduire ce fléau, rapporte le quotidienAujourd’hui le Maroc dans son édition du lundi 13 avril 2020. La déclaration souligne que les femmes jouent un rôle majeur dans la riposte contre le Covid-19, étant donné que près de 70% des travailleurs sociaux et de santé en première ligne sont des femmes.
Seulement 10% des femmes violentées portent plainte
Une enquête du Haut-commissariat au plan (HCP), réalisée en 2019 et traitant de l’identité des agresseurs, révèle que plus d’une fois sur deux, c’est le mari qui est l’agresseur (56,1%). Près de 2 fois sur 3, les violences sont perpétrées par un membre de la famille (frère, père…etc), mais seulement, 10,5% des femmes portent plainte. Quant au recours des victimes «à la société civile, il ne concerne que 1,3% des femmes».
Les ONG sont montées au créneau. L’Économiste relève ce lundi qu’une trentaine d’associations ont interpellé les pouvoirs publics à ce sujet. Ces associations réclament «aux pouvoirs publics d’accroître leur veille et leur vigilance en mettant en place des mesures concrètes pour protéger les femmes victimes de violences domestiques pendant la période de confinement».
Les recommandations des ONG
Les associations recommandent aux autorités compétentes de donner des consignes afin que les forces de l’ordre chargées de faire respecter la quarantaine interviennent immédiatement en cas d’agression, même en l’absence d’un ordre du procureur. Les ONG préconisent d’imposer la peine maximale pour toutes les infractions, crimes et délits, de violences faites aux femmes pendant cette période et de veiller à ce que les agresseurs condamnés pour violences ne soient pas libérés avant que leur peine soit purgée. La société civile réclame enfin un appui pour maintenir des services d’écoute, d’accompagnement à distance et de prise en charge des femmes violentées ainsi qu’une campagne de sensibilisation grand public en langues arabe et amazighafin d’alerter sur les violences à l’égard desfemmes durant le confinement.
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