La rumeur d’un recours au Fonds monétaire international (FMI) circule depuis plusieurs jours.L’information est désormais officielle. Ce mercredi, le ministère de l’Économie a annoncé, dans un communiqué conjoint avec Bank Al Maghrib, avoir procédé au tirage des 3 milliards de dollars de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) du FMI.
«La pandémie du Covid19, d’une ampleur sans précédent laisse présager une récession économique mondiale bien plus profonde que celle de 2009. L’économie nationale sera en conséquence impactée, notamment au niveau des secteurs et des activités orientées vers l’extérieur, à savoir les métiers mondiaux du Maroc, les recettes au titre des voyages, les transferts des Marocains résidents à l’étranger et les investissements directs étrangers», peut-on lire sur le communiqué.
«Dans un tel contexte, le tirage sur la LPL contribuera à atténuer l’impact de cette crise sur notre économie et à maintenir nos réserves de change à un niveau adéquat à même de consolider la confiance des investisseurs étrangers et de nos partenaires multilatéraux et bilatéraux dans notre économie», poursuit le communiqué.
Déplafonnement de l’endettement extérieur, Benchaâboun s’explique
Lundi, un projet de décret-loi relatif au déplafonnement de l’endettement extérieur a été adopté au Conseil de gouvernement. Dès lors, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des Finances, s’est présenté devant les commissions parlementaires de la Chambre des représentants et des conseillers pour expliquer l’objectif de sa démarche. Ainsi, il affirme que le déplafonnement de l’endettement n’aura pas une grande influence sur la dette extérieure en raison des marges actuelles. Le ministre ajoute que «le volume de la dette extérieure ne dépasse pas 20% de l’endettement du Trésor, précisant qu’une grande partie de cette dette est mobilisée à des conditions avantageuses», rapporte l’Économiste dans son édition du mercredi 8 avril 2020. Benchaâboun affirme que l’une des priorités au niveau économique est de conserver les réserves en devises en vue de continuer à couvrir les importations nécessaires auxbesoins de l’économie.
Loi de Finances rectificative, les raisons du rejet
Avec la sécheresse et l’impact du Coronavirus sur l’économie nationale, l’hypothèse d’une Loi de Linances rectificative devenaitde plus en plus pressante. Dans une interview télévisée, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, avait même déclaré qu’adopter une Loi de Finances rectificative n’était pas exclue. Cependant, Benchaâboun a rejeté cette proposition. Le ministre explique que «la procédure d’adoption de la Loi de Finances exige de passer par un conseil des ministres, suivi par un conseil de gouvernement et le Parlement dont la session deprintemps ne s’ouvre que le 10 avril. Ce qui veut dire qu’une Loi de Finances rectificative ne pourrait êtreadoptée qu’à la fin du mois d’avril».
Par ailleurs, sa préparation exige des hypothèses crédibles, conformément à l’article 10 de la loi organique des finances. «L’inertie de l’économie mondiale, particulièrement chez les partenaires du Maroc et le manque de vision claire dans l’avenir rendent difficile d’élaborer des hypothèses crédibles, surtout que toutes les hypothèses changent rapidement».
Dans ce cadre, afin de répondre au besoin d’adaptation du budget à la situation actuelle, des mesures d’urgence sont prises. Elles concernent l’arrêt des engagements de dépenses non indispensables, qui ne présentent pas de caractère d’urgence pour le budget de l’État, les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), les comptes spéciaux du Trésor et les établissements publics au cours de 2020. Le ministre a prévu des exceptions, dont certains engagements incontournables,notamment les salaires des fonctionnaires, les bourses des étudiants, la Caisse de compensation et le Fonds de cohésion sociale.
Viande rouge : le Maroc s’approvisionne en Espagne
Économie - La flambée des prix de la viande rouge au Maroc pousse les acteurs économiques et les autorités à s'approvisionner en Espagne pour endiguer cette crise persistante.
Ilyasse Rhamir - 16 décembre 2024OCP Africa et le Niger : un accord pour transformer l’agriculture
Afrique, Économie, Économie - OCP Africa, filiale du Groupe OCP, a signé un accord stratégique avec le ministère nigérien de l’Agriculture et de l’Élevage.
Ilyasse Rhamir - 14 décembre 2024Cour des comptes : radiographie des finances publiques
Économie - En matière de vérification et de jugement des comptes, 3.951 arrêts et jugements ont été rendus.
Rédaction LeBrief - 13 décembre 2024Renforcement du partenariat économique entre le Maroc et la Zambie
Afrique, Diplomatie, Économie - Le Maroc et la Zambie ont décidé de consolider leur coopération économique à travers la première session de la Commission mixte de coopération (CMC), tenue à Laâyoune.
Mbaye Gueye - 13 décembre 2024Mobilité durable : le Maroc, leader africain au Green Impact Expo 2025
Économie - Le Maroc réaffirme son leadership en matière de lutte contre le changement climatique en organisant un événement d'envergure qui redéfinira les enjeux de la mobilité durable au niveau régional.
Farah Nadifi - 13 décembre 2024Marsa Maroc et la BERD signent un accord de financement de 690 MDH
Économie - La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a conclu avec Marsa Maroc un accord de financement de 690 MDH.
Mbaye Gueye - 13 décembre 2024Production industrielle, énergétique et minière, qu’en est-il ?
Économie - Penchons-nous sur la dernière note diffusée par le HCP, relative à l’indice de la production industrielle, énergétique et minière.
Sabrina El Faiz - 13 décembre 2024Les lauréats de l’élection du Service client de l’année Maroc 2024 dévoilés
Économie - La huitième édition de l’Élection du service client de l’année Maroc a révélé ses lauréats lors d’une cérémonie à Casablanca, en présence de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce.
Farah Nadifi - 13 décembre 20245G au Maroc : un défi technologique avant le Mondial 2030
Économie - À l’approche du Mondial 2030, le Maroc aspire à intégrer pleinement la 5G dans son paysage technologique.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024PLF 2025 : un budget tourné vers l’avenir social et économique
Économie - Le PLF 2025 a été adopté vendredi par la Chambre des représentants avec 171 voix en faveur, 56 contre et une abstention.
Ilyasse Rhamir - 15 novembre 2024Chambre des conseillers : la première partie du PLF-2025 a été adoptée à la majorité
Économie - La Chambre des conseillers a adopté à la majorité la première partie du Projet de loi de finances (PLF) pour l'exercice 2025.
Mbaye Gueye - 3 décembre 2024Dolidol décroche la certification ISO 45001 V 2018
J.R.Y - 16 mars 2021Économie nationale en 2023 : quelles perspectives de reprise ?
Économie - Quelles sont donc les perspectives de reprise de l'économie nationale dans un contexte d'incertitudes ?
Manal Ben El Hantati - 23 janvier 2023Hydrogène vert : le Maroc s’engage dans la transition énergétique
Économie - Nizar Baraka a souligné le potentiel du secteur portuaire dans la transition vers des alternatives utilisant l'hydrogène vert.
Chaima Aberni - 15 janvier 2024ADM : 85 M€ de la BEI pour la digitalisation
J.R.Y - 8 mars 2021Adoption de la 1ère partie du PLF 2025 par la Chambre des conseillers
Économie - La Chambre des conseillers a adopté, à la majorité, la 1ère partie du PLF 2025 lors d'une séance plénière tenue le 5 décembre 2024, en présence de Fouzi Lekjaa.
Rédaction LeBrief - 5 décembre 2024