Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/03/11163532/un_nouveau_comite_de_veille_economique_cve-900x559.png)
Temps de lecture : 3 minutes
Le Maroc anticipe l’après Covid-19, constate ce mardi 7 avril 2020 le journal l’Économiste. Contraint d’adapté le budget prévisionnel annuel, le Conseil degouvernement, qui s’est tenu la veille, a adopté le projet de décret-loi n° 2.20.320 relatif au dépassement du plafond des emprunts extérieurs fixé à 31 milliards de dirhams dans la loi de Finances 2020. Une disposition qui permettra au royaume de «répondre aux besoins en devises étrangères, au vu des difficultés que rencontrent les secteurs pourvoyeurs de devises à cause de la crise liée au Coronavirus», souligne un communiqué publié en marge de cette réunion.
Dans la première version du projet de décret-loi, figurait également la suspension des engagements de dépenses publiques, mais celle-ci a été écartée à la dernière minute. Selon Médias24, cette décision n’est pas définitive et peut tout à fait être prise dans les prochains jours, puisque le gouvernement n’a pas mentionné dans son communiqué avoir fait marche arrière et s’être rétracté. La suspension des engagements de dépenses publiques a engendré une grande inquiétude chez les entrepreneurs. Chakib Alj, président de la CGEM, a déclaré que «le gel de la commande publique allait sonner la mort certaine pour un grand nombre d’opérateurs économiques qui se trouvent dans une situation extrêmement difficile du fait de la crise du Covid-19».
Un recours à la ligne de précaution duFMI envisagé
Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Administration publique, a souligné que la situation économique nationale actuelle nécessite la prise de certaines mesures d’urgence pour limiter les impacts de la pandémie, à commencer par l’orientation des dépenses publiques vers les priorités sanitaires, sociales et économiques. Le ministreavait déclaré auparavant que le pays devrait recourir à «tous les instruments financiers pour soutenir la reprise de l’économie nationale», notamment à un recours à la ligne de précaution du Fonds monétaire international (FMI).
Benchaâboun, cité par l’Économiste ce mardi, affirme que «la dette du Trésor est autour de 65% et peut aller jusqu’à 70% sans aucun problème». Le quotidien précise que l’encours global de la dette extérieure du Trésor a représenté, en moyenne, 14,5% du PIB sur les trois dernières années, ce qui laisserait un peu de marge et de temps au Maroc dans la gestion économique de cette crise.
Temps de lecture : 3 minutes
Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèquesCe n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique… |
Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix … |
Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeuLes fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita… |
Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatiqueDans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES… |
L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr… |
Baromètre des flottes et de la mobilité : quel est le moral des entreprises ?Vous l’aurez compris, les gestionnaires de flottes marocains expriment un optimisme notable quant à l'avenir de leurs parcs automobiles. Sel… |
Décompensation du gaz butane : le gouvernement passe à l’actionC'est décidé depuis plusieurs mois : le gouvernement Akhannouch a opté pour une suppression progressive des subventions des produits de prem… |
Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répondDans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport… |