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Le Maroc anticipe l’après Covid-19, constate ce mardi 7 avril 2020 le journal l’Économiste. Contraint d’adapté le budget prévisionnel annuel, le Conseil degouvernement, qui s’est tenu la veille, a adopté le projet de décret-loi n° 2.20.320 relatif au dépassement du plafond des emprunts extérieurs fixé à 31 milliards de dirhams dans la loi de Finances 2020. Une disposition qui permettra au royaume de «répondre aux besoins en devises étrangères, au vu des difficultés que rencontrent les secteurs pourvoyeurs de devises à cause de la crise liée au Coronavirus», souligne un communiqué publié en marge de cette réunion.
Dans la première version du projet de décret-loi, figurait également la suspension des engagements de dépenses publiques, mais celle-ci a été écartée à la dernière minute. Selon Médias24, cette décision n’est pas définitive et peut tout à fait être prise dans les prochains jours, puisque le gouvernement n’a pas mentionné dans son communiqué avoir fait marche arrière et s’être rétracté. La suspension des engagements de dépenses publiques a engendré une grande inquiétude chez les entrepreneurs. Chakib Alj, président de la CGEM, a déclaré que «le gel de la commande publique allait sonner la mort certaine pour un grand nombre d’opérateurs économiques qui se trouvent dans une situation extrêmement difficile du fait de la crise du Covid-19».
Un recours à la ligne de précaution duFMI envisagé
Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Administration publique, a souligné que la situation économique nationale actuelle nécessite la prise de certaines mesures d’urgence pour limiter les impacts de la pandémie, à commencer par l’orientation des dépenses publiques vers les priorités sanitaires, sociales et économiques. Le ministreavait déclaré auparavant que le pays devrait recourir à «tous les instruments financiers pour soutenir la reprise de l’économie nationale», notamment à un recours à la ligne de précaution du Fonds monétaire international (FMI).
Benchaâboun, cité par l’Économiste ce mardi, affirme que «la dette du Trésor est autour de 65% et peut aller jusqu’à 70% sans aucun problème». Le quotidien précise que l’encours global de la dette extérieure du Trésor a représenté, en moyenne, 14,5% du PIB sur les trois dernières années, ce qui laisserait un peu de marge et de temps au Maroc dans la gestion économique de cette crise.
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