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En pleine crise sanitaire et économique, les agences de notation financière procèdent à la révision annuelle des évaluations pays. La bonne nouvelle pour le Maroc est qu’il garde la confiance de Moody’s. Celle-ci a maintenu la note souveraine à Ba1 stable alors que d’autres grandes économies africaines n’ont pas connu le même sort. L’agence ayant notamment dégradé la notation de l’Afrique du Sud.
La force du marché intérieur
La note du Maroc résulte de sa capacité à résister aux chocs intérieurs et extérieurs, estiment les analystes. «L’accès du Maroc aux marchés domestiques de capitaux faciliterait sa transition économique vers des secteurs d’exportation à plus forte valeur ajoutée. Le gouvernement a accès à un marché intérieur des capitaux relativement profond, le protégeant ainsi de la volatilité des marchés internationaux».
Alors que l’économie mondiale traverse l’une de ses pires crises, le Maroc ne sera pas épargné. La chute du cours du pétrole devrait être bénéfique, cependant, elle n’est pas en mesure à elle seule de compenser la baisse des exportations et des recettes de tourisme et de voyage.
Toujours les mêmes pistes d’amélioration
Cet impact conjoncturel vient s’ajouter à d’autres maux qui, eux, sont structurels et sur lesquels le Maroc se penche pour pouvoir les gommer. «Un PIB par habitant relativement faible, une croissance tendancielle modérée exposée à la volatilité agricole et une dette relativement élevée, mais abordable sont les principales contraintes pesant sur le profil de crédit du pays», relève Moody’s. En outre, la faible efficacité du marché du travail et l’inadéquation des compétences limitent la compétitivité du Royaume et le potentiel de croissance du secteur non primaire, ajoutent ces analystes.
Pour 2020, Moody’s crédite le Maroc d’une croissance de 2%. Le déficit budgétaire devrait augmenter pour représenter 4,4% du PIB en liaison avec les dépenses pour lutter contre la propagation du virus et les mesures de soutien à l’économie. La solidarité des entreprises à travers les contributions au Fonds dédié à la lutte contre la pandémie permettra de limiter l’impact de la crise sur les finances publiques.
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