Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Le Maroc garde la confiance de Moody’s

Le Maroc garde la confiance de Moody’s

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Dans un contexte marqué de nombreuses incertitudes, l’agence de notation financière Moody’s réitère sa confiance dans le risque Maroc en maintenant la note Ba1 stable. Cette note résulte de sa capacité à résister aux chocs intérieurs et extérieurs, estiment les analystes. Ces derniers ont dégradé les notes d’autres grandes économies africaines comme l’Afrique du Sud. L’agence de notation crédite le Maroc d’une croissance prévisionnelle de 2% en 2020 et d’un déficit budgétaire de 4,4% du PIB.

Temps de lecture : 3 minutes

En pleine crise sanitaire et économique, les agences de notation financière procèdent à la révision annuelle des évaluations pays. La bonne nouvelle pour le Maroc est qu’il garde la confiance de Moody’s. Celle-ci a maintenu la note souveraine à Ba1 stable alors que d’autres grandes économies africaines n’ont pas connu le même sort. L’agence ayant notamment dégradé la notation de l’Afrique du Sud.

La force du marché intérieur

La note du Maroc résulte de sa capacité à résister aux chocs intérieurs et extérieurs, estiment les analystes. «L’accès du Maroc aux marchés domestiques de capitaux faciliterait sa transition économique vers des secteurs d’exportation à plus forte valeur ajoutée. Le gouvernement a accès à un marché intérieur des capitaux relativement profond, le protégeant ainsi de la volatilité des marchés internationaux».

Alors que l’économie mondiale traverse l’une de ses pires crises, le Maroc ne sera pas épargné. La chute du cours du pétrole devrait être bénéfique, cependant, elle n’est pas en mesure à elle seule de compenser la baisse des exportations et des recettes de tourisme et de voyage.

Toujours les mêmes pistes d’amélioration

Cet impact conjoncturel vient s’ajouter à d’autres maux qui, eux, sont structurels et sur lesquels le Maroc se penche pour pouvoir les gommer. «Un PIB par habitant relativement faible, une croissance tendancielle modérée exposée à la volatilité agricole et une dette relativement élevée, mais abordable sont les principales contraintes pesant sur le profil de crédit du pays», relève Moody’s. En outre, la faible efficacité du marché du travail et l’inadéquation des compétences limitent la compétitivité du Royaume et le potentiel de croissance du secteur non primaire, ajoutent ces analystes.

Pour 2020, Moody’s crédite le Maroc d’une croissance de 2%. Le déficit budgétaire devrait augmenter pour représenter 4,4% du PIB en liaison avec les dépenses pour lutter contre la propagation du virus et les mesures de soutien à l’économie. La solidarité des entreprises à travers les contributions au Fonds dédié à la lutte contre la pandémie permettra de limiter l’impact de la crise sur les finances publiques.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Bank Al-Maghrib réduit son taux directeur à 2,75%

Lors de la deuxième réunion trimestrielle de 2024, tenue ce mardi à Rabat, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé de réduire le taux d…

Covid-19, inflation, sècheresse : quel impact sur les ménages marocains ?

La pandémie de Covid-19, l’inflation et la sècheresse ont fortement impacté les ménages marocains. Elles ont été les principales causes de l…

Akkan : épopée de la première plateforme de crowdfunding marocaine (Interview)

En septembre 2023, la Banque centrale et l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) ont publié des textes réglementaires pour encadr…

Voyage au Maroc : les avertissements des Affaires étrangères espagnoles

Voyager au Maroc, comme dans tout autre pays, comporte des risques, des surprises, bonnes ou mauvaises, auxquelles il vaut mieux se préparer…

Banque mondiale : le Maroc face à un ralentissement économique en 2024

Alors que les prévisions économiques mondiales peinent à retrouver leur lustre d'antan, le Maroc se trouve à un carrefour important. Selon d…

Transition digitale : que doit faire le Maroc ?

La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition digitale, révélant l'importance cruciale de ce secteur dans la résilience économique et la …

Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilan

Cette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans…

Gotion High-Tech au Maroc : la révolution Gigafactory

C’était le 6 juin dernier. La cérémonie de signature officielle de la convention d'investissement stratégique pour la construction d'une usi…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire