Accueil / Économie

Le Maroc garde la confiance de Moody’s

Temps de lecture

Dans un contexte marqué de nombreuses incertitudes, l’agence de notation financière Moody’s réitère sa confiance dans le risque Maroc en maintenant la note Ba1 stable. Cette note résulte de sa capacité à résister aux chocs intérieurs et extérieurs, estiment les analystes. Ces derniers ont dégradé les notes d’autres grandes économies africaines comme l’Afrique du Sud. L’agence de notation crédite le Maroc d’une croissance prévisionnelle de 2% en 2020 et d’un déficit budgétaire de 4,4% du PIB.

En pleine crise sanitaire et économique, les agences de notation financière procèdent à la révision annuelle des évaluations pays. La bonne nouvelle pour le Maroc est qu’il garde la confiance de Moody’s. Celle-ci a maintenu la note souveraine à Ba1 stable alors que d’autres grandes économies africaines n’ont pas connu le même sort. L’agence ayant notamment dégradé la notation de l’Afrique du Sud.

La force du marché intérieur

La note du Maroc résulte de sa capacité à résister aux chocs intérieurs et extérieurs, estiment les analystes. «L’accès du Maroc aux marchés domestiques de capitaux faciliterait sa transition économique vers des secteurs d’exportation à plus forte valeur ajoutée. Le gouvernement a accès à un marché intérieur des capitaux relativement profond, le protégeant ainsi de la volatilité des marchés internationaux».

Alors que l’économie mondiale traverse l’une de ses pires crises, le Maroc ne sera pas épargné. La chute du cours du pétrole devrait être bénéfique, cependant, elle n’est pas en mesure à elle seule de compenser la baisse des exportations et des recettes de tourisme et de voyage.

Toujours les mêmes pistes d’amélioration

Cet impact conjoncturel vient s’ajouter à d’autres maux qui, eux, sont structurels et sur lesquels le Maroc se penche pour pouvoir les gommer. «Un PIB par habitant relativement faible, une croissance tendancielle modérée exposée à la volatilité agricole et une dette relativement élevée, mais abordable sont les principales contraintes pesant sur le profil de crédit du pays», relève Moody’s. En outre, la faible efficacité du marché du travail et l’inadéquation des compétences limitent la compétitivité du Royaume et le potentiel de croissance du secteur non primaire, ajoutent ces analystes.

Pour 2020, Moody’s crédite le Maroc d’une croissance de 2%. Le déficit budgétaire devrait augmenter pour représenter 4,4% du PIB en liaison avec les dépenses pour lutter contre la propagation du virus et les mesures de soutien à l’économie. La solidarité des entreprises à travers les contributions au Fonds dédié à la lutte contre la pandémie permettra de limiter l’impact de la crise sur les finances publiques.

Dernier articles
Les articles les plus lu

Coupe du Monde 2030 : 35 villes en plein chantier

Économie - Le Maroc met les bouchées doubles pour accueillir la Coupe du Monde 2030, un événement qui promet de booster le développement à l’échelle nationale.

Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024

LF 2025 : le gain aux jeux de hasard désormais imposé

Économie - À partir du mois de juillet 2025, tout gain réalisé grâce aux jeux de hasard deviendra imposable dans le champ de l'impôt sur le revenu (IR).

Mouna Aghlal - 24 décembre 2024

Digital Now 2024 : une édition marquante pour un avenir numérique inclusif et transformateur

Économie - Le Congrès international "Digital Now" 2024, tenu à Casablanca sous l’initiative du Club des Dirigeants (CDD), a rassemblé plus de 5.000 participants

Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024

Réforme des litiges commerciaux : le ministère de la Justice renforce l’arbitrage

Économie - Le ministère de la Justice a annoncé plusieurs mesures juridiques pour moderniser la gestion des litiges commerciaux.

Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024

Tourisme : une année record et des ambitions pour 2025

Économie - Le Maroc a enregistré en 2024 une progression exceptionnelle en matière de tourisme, consolidant sa position parmi les destinations les plus attractives.

Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024

Sportech : les startups STADIUM by MDJS brillent à Munich

Économie - Cinq startups marocaines, issues du programme STADIUM by MDJS d’Accelab, ont marqué l’édition 2024 du sommet international Sports Tech Nation.

Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024

Ports situés sur la Méditerranée : baisse de 17% des débarquements de pêche à fin novembre (ONP)

Économie - À fin novembre 2024, les débarquements de la pêche côtière et artisanale en Méditerranée ont atteint 13.461 tonnes, en baisse de 17% par rapport à 2023.

Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024

L’Office national des Pêches tient son Conseil d’administration

Économie - Le Conseil d’administration de l’Office national des Pêches (ONP) s’est réuni vendredi à Rabat, sous la présidence de Zakia Driouich, secrétaire d’État auprès du ministre de la Pêche maritime

Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024
Voir plus

Port de Tarfaya : une extension de la halle aux poissons pour 5 millions de dirhams

Économie - Le port de Tarfaya a renforcé son infrastructure avec l’extension de la halle aux poissons comprenant un espace de vente.

Rédaction LeBrief - 19 novembre 2024

Dessalement : le Maroc et les USA unissent leurs forces pour l’avenir de l’eau

Économie - Un atelier organisé par l’ONEE en partenariat avec l’Ambassade des États-Unis met en lumière les dernières avancées technologiques dans le domaine du dessalement.

Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024

L’ONMT s’allie à Norwegian pour relier Tanger à Copenhague

Économie - L’ONMT a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Norwegian pour lancer une liaison aérienne directe.

Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024

PLF 2025 : un budget citoyen pour tous

Économie - Le budget citoyen détaille les notions liées au budget de l’État ainsi que les étapes de préparation et d’approbation du PLF

Ilyasse Rhamir - 26 novembre 2024

Agadir : entre tourisme et défis climatiques

Économie - Agadir est devenue en quelques années un havre de paix pour des milliers de retraités français. Cependant, cette douceur de vivre s’accompagne de défis environnementaux et sociaux, notamment la crise de l’eau.

Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire