Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
La chute de la consommation du carburant se poursuit. En effet, l’Économiste rapporte, dans son édition dujeudi 26 mars 2020, que les pompistes ont constaté une forte baisse de la consommation de carburant. La même source rappelle que de nouvelles diminutions sont attendues la semaine prochaine et pourraient dépasser 1 dirham ! Selon la fédération nationale des propriétaires et gérants des stations-service au Maroc, la chute en consommation de carburant est estimée à 70%. La même source rapporte qu’au vu du confinement des clients, les stations-service ont été contraintes d’accorder des congés payés ou d’organiser des rotations de service pour leurs salariés. Pour l’instant, les stations-service écartent tout licenciement de personnel. Selon plusieurs opérateurs, cette situation risque de s’aggraver durant le mois de Ramadan, puisque cette période est connue pour la baisse de sa consommation en carburant.
Les pétroliers en souffrance
La dépréciation des stocks des pétroliers rend la situation difficile pour les pétroliers. En effet, les stocks ont été constitués durant le mois de janvier, à un moment où le cours du baril était beaucoup plus élevé qu’aujourd’hui. Selon un opérateur cité par l’Économiste, les pertes avoisinent 1,5 milliard de dirhams. Le journal souligne que le marché d’hydrocarbures compte aujourd’hui 700.000 mètres cubes, tous produits confondus, dont 65% pour le diesel. Le secteur, qui est tenu par l’obligation des stocks stratégiques, dispose aujourd’hui de 30 jours de stock. Or, le stockage est normalement de 60 jours.
Rappelons enfin que les tarifs à la pompe ont connu une baisse record le 16 mars dernier dans toutes les villes du royaume. Le prix du gazoil est même passé sous la barre des 8 dirhams chez certains pétroliers (Afriquia et Winxo). Cette chute de prix a été estimée entre 80 centimes et 1 dirham pour le gasoil et entre 95 centimes et 1,07 dirham pour l’essence sans plomb.
Temps de lecture : 2 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |