Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
La semaine dernière Bank Al-Maghrib a révisé sa prévision de croissance à 2,3% et le Haut commissariat au plan (HCP) avait ramené la sienne autour de 2% en raison des conséquences de la sécheresse et de la crise sanitaire. Pour les mêmes raisons, le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) table désormais sur une hausse de seulement 0,8% du Produit intérieur brut (PIB).
Cette estimation est adossée à plusieurs hypothèses:
- fin de la crise sanitaire au milieu de l’année et reprise progressive sans à-coups ;
- production céréalière ne dépassant guère les 40 millions de quintaux ;
- effet immédiat nul de la baisse du taux directeur sur l’économie réelle ;
- une politique budgétaire largement accommodante initiée par la création du fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus ainsi qu’une solidarité agissante des Marocains évitant la faillite à un bon nombre d’entreprises et permettant de sauver des emplois ;
- redressement du prix du pétrole au milieu de l’année pour se stabiliser autour de 50 dollars après la chute qu’il a accusée au-dessous de la barre des 30 dollars et maintien de l’inflation à un niveau assez bas.
Suivant l’ensemble de ces scénarios, la croissance se limiterait donc à 0,8% selon le CMC. Pour lui, «cette contre-performance économique devrait découler du retrait de l’ensemble des secteurs sous les effets multiples déclenchés par la maladie du Covid19, de la psychose et de la perte de confiance en passant par les restrictions des déplacements et le confinement pour en arriver au stade de l’état d’urgence sanitaire».
La valeur ajoutée du secteur agricole va baisser de 3% selon le CMC. Les autres secteurs devraient pâtir des dégâts causés par le Coronavirus, et ce à des degrés divers en accusant un ralentissement ou carrément une baisse de l’activité. Le secteur de l’hébergement et la restauration figure parmi les activités les plus touchées, sa valeur ajoutée en termes réels devrait fléchir d’environ 25 % tant la reprise seralente et difficile.
Temps de lecture : 2 minutes
Horizon 2030 : ces grands chantiers qui transformeront CasablancaCette dynamique de construction et de rénovation que connaît Casablanca n’est non seulement un moteur de modernisation, mais c’est surtout u… |
Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salairesL'accord conclu par le gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central a marqué une avancée dans l'amélioration des … |
Automobile : comment le Maroc met la gomme à l’exportLe Maroc a réellement pris un tournant historique. Son secteur automobile brille de mille feux. Surtout à l’export, où le pays se positionne… |
Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilierAcheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi… |
Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburantsLe Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio… |
Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaineLe Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis… |
Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice socialeDans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature… |
Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumesLe Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a… |