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Aujourd’hui plus que jamais, le gouvernement ne badine plus avec les rumeurs sur internet. En effet, le conseil du gouvernement a adopté hier jeudi la loi 22.20 relative à l’utilisation des réseaux sociaux, des réseaux de diffusion et réseaux similaires en vue de faire face à la propagation des fake news et des rumeurs de manière virale sur internet, rapporte le site LeDesk.
Hassan Abyaba, ministre de la Culture a déclaré lors d’un point de presse à l’issue du Conseil du gouvernement que ce projet vise à combler le vide législatif dont souffre l’arsenal juridique national pour ainsi dissuader tout comportement commis à travers les réseaux sociaux et réseaux similaires, essentiellement la diffusion de fake news et de certains comportements criminels qui portent atteinte à la dignité et à l’esprit des individus ou des mineurs, notamment dans les circonstances particulières que traverse le Maroc, qui sont celles de la propagation du Covid-19.
Depuis le déclenchement de la crise du Coronavirus au Maroc, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) informe régulièrement sur l’arrestation de personnes ayant diffusé des fausses nouvelles sur Internet. Hier jeudi, les autorités marocaines ont annoncé onze arrestations en lien avec la pandémie de Covid-19. Parmi eux, le Cheikh salafiste Abou Naim. Le prédicateur avait critiqué en début de semaine la décision des autorités de fermer les mosquées pour lutter contre la propagation du coronavirus. Les faits qui lui sont reprochés sont graves : incitation à la haine et menace des citoyens par la perpétration d’actes qui portent atteinte à la sûreté de l’État. Pareil pour la « Mi Naïma », la femme qui avait publié une vidéo sur sa chaîne YouTube dans laquelle elle nie l’existence de la pandémie du nouveau Coronavirus (Covid-19) et incite à ne pas mettre en application les recommandations de prévention et les décisions préventives ordonnées par l’autorité publique pour faire face à la propagation de ce virus.
Le projet de loi publié sur le bulletin officiel permettra donc à l’État de contrôler la situation et sévir toutes les personnes dont les actes seront désormais qualifiés comme « hors la loi ». Le sujet reste sensible car lesdéfinitions »d’atteinte à la dignité et à l’esprit des individus ou des mineurs » ou « d’atteinte à la sûreté de l’État » restent vagues et sujet à interprétation.
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