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Alors que l’épidémie du COVID-19 a provoqué la mise en quarantaine de plusieurs pays eta ralenti l’économie mondiale,les dirigeants du G7 ont souligné la nécessité d’unir leurs forces et d’agir rapidement pour réparer et contenir ses conséquences. Selon Reuters, le G7 a qualifié cette pandémie de «tragédie humaine et de crise sanitaire planétaire», déplorant qu’elle représente une menacesans précédentpourl’économie mondiale.
Dans un communiqué de presse commun, la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et les États-Unis ont affirmé qu’ils ont convenu de coordonner leurs efforts et d’utiliser tous les instruments politiques à leurs pouvoirs «pour rétablir la croissance économique des pays du G7».Et d’ajouter, à l’issue de leur visioconférence extraordinaire du lundi 16 mars, que les dispositifs qu’ils comptent entreprendre visent à «soutenir immédiatement et autant que nécessaire les salariés, les entreprises et les secteurs les plus touchés». Le G7 a également déclaré qu’il participerait à la «gestion des frontières», suite à la réduction drastique des mouvements transfrontaliers, afin de ralentir la propagation de la maladie.
De son côté, Donald Trump, le président américain, a déclaré aux journalistes de la Maison-Blanche que l’économie des États-Unis «pourrait commencer à ressentir l’impact» de cette pandémie en juillet ou en août prochain. Toutefois, Euronews rapporte que Trump a expliqué que les marchés pourraient connaître «une flambée extraordinaire», une fois que les autorités auront pris le dessus dans la «guerre contre le COVID-19».
Les dispositifs adoptés par le G7
Les dirigeants du G7 ont demandé à leurs ministres des finances de se consulter chaque semaine pour mettre en place des mesures politiques et «de développer d’autres actions efficaces et opportunes», indique BBC News. La même source souligne que lesministres de la Santé des pays membres devront désormais se réunir chaque semaine pour essayer de coordonner l’information du public et le savoir-faire et leurs équipesmédicales. Pour mettre finà laperturbation des chaînes d’approvisionnement due à la suspension des transports,le G7 a exhorté les institutions mondiales, comme le FMI, à débloquer «rapidement» l’aide financière au profit des pays dans le besoin. «Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour mettre en œuvre ces mesures afin de répondre à cette urgence mondiale», ont assuré les dirigeants. Et de préciser qu’ils sont «déterminés non seulement à rétablir le niveau de croissance prévu avant la pandémie du COVID-19, mais aussi à jeter les bases d’une croissance future plus forte».
Pour sa part,la Maison-Blanche a qualifié la visioconférence du G7 «d’historique» et a saluéses dirigeants qui se sont empressés «d’accélérer les réponses sanitaires et économiques nationales à la pandémie de coronavirus afin de sauver des vies et de rétablir la croissance économique».
Dernier bilan du COVID-19
Alors que le monde se mobilise pour contenir la progression du virus chinois, le nombre de morts et d’infection continue d’augmenter. La France, l’Espagne et l’Italie, principaux foyers de contagion en Europe, ont consolidé leurs mesures de sécurité pour endiguer la propagation de la maladie. Emmanuel Macron, le président de la République française, a haussé le ton ce lundi lors d’un discours adressé à sa nation, qui compte 6633 contaminations et 148 décès. Il a dénoncé le non-respect des dispositifs sanitaires mis en place, tout en annonçant que le pays est «en guerre contre l’épidémie»et quedésormais toutes transgressions seraient passibles de lourdes sanctions.
En Espagne, où le nombre de cas avérés est de 11.178 et que celui des morts est de près de 500, le gouvernement a décrété l’État d’alerte. Il a également fermé les frontières du pays et a mis ses 47 millions de citoyens en quarantaine partielle, explique BBC News. Par ailleurs, l’Italie, nouvel épicentre du virus dans le monde, croule sous le poids des infections et des morts. Le dernier bilan du pays s’élève à 27.980 contaminations et 2160 décès. Le gouvernement italien a déjàverrouillé toutes ses frontières et suspendu tous les voyages en provenance et àdestination de son territoire, l’Union européenne s’efforçant de trouver de meilleurs moyens pour soutenir le pays en ces temps de crises.
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