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Ce mercredi 11 mars, le département d’État américain a publié son rapport annuel sur les pratiques en matière de droits de l’homme en 2019 dans plusieurs pays du monde. Ce document analyse le respect des pays des droits individuels, civils, politiques et des travailleurs, reconnus par la Déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que par d’autres accords internationaux.
Pour le cas du Maroc, le document évoque les allégations de torture, la répression de la liberté de la presse et de l’expression, la crise des droits dans le Sahara, ainsi que plusieurs questions. Dans l’ensemble, le Département d’État américain a salué le travail du royaume. L’ambassade des États-Unis à Rabat a indiqué qu’elle «attend la poursuite de la coopération avec le gouvernement du Maroc et les partenaires de la société civile dans la préparation du rapport 2020».
Inclusion éducative, libertés religieuses, participation politique et transparence des élections
Le dernier rapport reconnaît les mesures positives prises par le royaume en 2019 en matière de droits de l’homme, notant l’importance du mécanisme national de prévention (MNP), qui a été autorisé par le Parlement marocain et doté en personnel par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), en 2018. Le rapport américain a également reconnu l’inclusion accrue du Maroc dans le système scolaire en adoptant une législation prévoyant l’enseignement du tamazight dans les écoles publiques et privées. Le rapport note que la constitution marocaine reconnaît la communauté juive comme faisant partie de la population du pays et que les juifs ont la liberté de pratiquer leur religion et de vivre sur le sol du royaume en toute sécurité. En ce qui concerne la participation politique, le rapport reconnaît que les femmes marocaines et les membres des minorités participent au processus politique, ajoutant que les élections de 2016 à la Chambre des représentants marocaine étaient «libres, équitables et transparentes».
La presse et les libertés d’expression
Malgré les percées du Maroc, le rapport fait état de plusieurs cas de «limites indues à la liberté d’expression». Bien que le gouvernement n’ait pas perturbé l’accès à Internet, ni bloqué, ni filtré aucun site Web politique, social ou religieux en 2019, le rapport se dit préoccupé par les déclarations de l’ONG américaine Freedom House.Selon cette dernière«il y a eu des cas au Maroc où des blogueurs ont été arrêtés ou emprisonnés pour avoir diffusé un contenu jugé politiquement sensible». La même source a également dénoncé l’utilisation d’un «éventail de mécanismes financiers et juridiques pour punir les journalistes critiques», qui ont «subi du harcèlement et de l’intimidation».
La situation au Sahara
En ce qui concerne la situation au Sahara, le rapport a fait état de «l’absence de rapports d’enquêtes ou de poursuites pour violations des droits humains» dans la région. Évoquant les arrestations de Brahim Dehani, Ali al-Saadouni et Nazha Khalidi, le document a rappelé que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) est «toujours préoccupé par les informations faisant état d’une surveillance excessive des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes au Sahara».
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