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Registre social unifié : la loi avance, les aides gelées en 2021

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Le processus pour l’adoption de la loi relative à la mise en place du registre social unifié va bon train. Le ministère de l’Intérieur veut faire adopter le texte avant fin 2020. Les programmes d’appui seront suspendus en 2021 pour éviter que des partis politiques s’en servent à des fins électorales.

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Le ministère de l’Intérieur ne veut pas laisser traîner l’adoption du texte de loi relatif à la mise en place du registre social unifié (RSU). Noureddine Boutayeb, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, a indiqué, mardi, que l’adoption de ce texte devra se faire en 2020 pour se pencher sur les lois organiques et sur la création de l’agence nationale des registres (ANR). Selon L’Économiste, daté de ce 11 mars, la commission de l’intérieur doit se réunir, lundi prochain, autour de ce projet. Plusieurs articles passeront à la loupe. On apprend que ladite commission n’a pas encore fixé une date limite pour le dépôt des amendements des groupes parlementaires représentés au sein de la deuxième chambre. Le journal Les Inspirations Éco estime que le projet de loi aura sans doute le feu vert en première lecture avant l’entame de la prochaine session du printemps, le 10 avril 2020.

En attendant, le quotidien arabophone Akhbar Alyaoumrévèle, dans sa Une,que les programmes d’appui social prévus dans le cadre du RSU seront suspendus durant l’année 2021 pour ne pas être exploités à des fins électorales. Le journal indique que ces programmes seront testés dans une première étape au niveau de la région Rabat-Salé-Kénitra, avant d’être généralisés sur les 12 régions du royaume à l’horizon 2025.

9,3 millions de Marocains concernés

Notons que durant cette première étape préliminaire du déploiement du registre social unifié, les conseillers insistent sur la mise en place d’un système de typologie des catégories ciblées. Le principal enjeu sera le respect du paramétrage, qui sera attribué à chaque famille éligible aux aides. Ces derniers seront classés des plus défavorisées aux moins défavorisées grâce à une collecte d’informations sur leur situation socio-économique (logement, factures eau électricité… etc.). Quelque 9,3 millions de personnes sont concernées par ces opérations d’enregistrement, selon les prévisions du gouvernement. Le nombre varie entre 8 et 11 millions de citoyens marocains, si l’on prend en considération les données des régimes d’assistance (Ramed, Tayssir et le Fonds de l’entraide familiale).

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