Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/03/11163441/istiqlal-900x418.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
Il y a de ces événements que l’on ne prévoit pas et qui viennent chambouler tout le programme gouvernemental. L’épidémie du coronavirus en fait partie. Selon les estimations de l’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI), le Maroc pourrait perdre jusqu’à 1,5% de croissance selon l’évolution de ce virus dans le temps et dans l’espace, rapporte Les Inspirations Eco. L’alliance explique cela par la baisse attendue de la demande adressée au Maroc, aussi bien en produits qu’en services (Agriculture, tourisme, artisanat…etc), mais aussi par le blocage des chaînes d’approvisionnement de certains produits de première utilité pour les entreprises et les ménages.
Exonération des charges sociales, réduction des délais de paiement… parmi les mesures suggérées
Au vu de l’accélération du rythme de contamination du virus à travers le monde, l’AEI prévoit une dégradation de la situation financière de plusieurs entreprises au Maroc (PME et TPME). Afin de faire face à cela et éviter une chute violente des indices économiques du pays, l’Alliance des économistes istiqlaliens lance un appel au gouvernement afin de mettre en place des mécanismes de soutien aux entreprises, rapporte le quotidien Le Matin ce mardi.
Parmi ces derniers, instaurer une exonération des charges sociales. L’Alliance propose également l’encouragement du travail à distance et l’autorisation de travailler à temps partiel pour lesfonctionnaires. L’AEI incite les entreprises publiques et les grandes entreprises à une réduction des délais de paiement en faveur des PME et TPE et la mise en place d’un comité de veille stratégique qui aura pour mission d’évaluer les effets de cette crise et d’en anticiper l’évolution.
L’AEI recommande également la mise en place d’un programme approprié de lutte contre les effets de la sécheresse afin de soutenir le pouvoir d’achat des petits et moyens agriculteurs, préserver les ressources animales et assurer l’approvisionnement des villages et douars reculés et enclavés en eau potable. Enfin, l’Alliance appelle à sécuriser les stocks des produits de première utilité pour les ménages et les entreprises ainsi qu’àlutter contre les spéculations, notamment dans la santé et l’alimentation.
Temps de lecture : 3 minutes
Banque mondiale : le Maroc face à un ralentissement économique en 2024Alors que les prévisions économiques mondiales peinent à retrouver leur lustre d'antan, le Maroc se trouve à un carrefour important. Selon d… |
Transition digitale : que doit faire le Maroc ?La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition digitale, révélant l'importance cruciale de ce secteur dans la résilience économique et la … |
Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilanCette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans… |
Gotion High-Tech au Maroc : la révolution GigafactoryC’était le 6 juin dernier. La cérémonie de signature officielle de la convention d'investissement stratégique pour la construction d'une usi… |
Casablanca : le prince héritier Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalementLe prince héritier Moulay El Hassan a procédé, lundi à la Commune Lamharza Essahel, dans la province d’El Jadida, au lancement des travaux d… |
Capital Investissement : un record de 3 milliards de DH en 2023En 2023, les levées de fonds ont atteint un montant historique de 3 milliards de dirhams, mobilisés pour l'investissement au Maroc. Ce recor… |
Agriculture : résilience et adaptation face aux défis climatiquesMohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, a présenté devant la Chambre des conseillers un rapport détaillant l'état des ressources hydrique… |
Aviculture, un secteur volatile ?Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur… |