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Scandale « Masters contre argent » : prison ferme pour les accusés

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Un membre de Transparency Maroc a écopé, mardi, d’un an de prison ferme et d’une amende de 5000 dirhams pour son implication directe dans l’affaire connue sous le nom de « Master contre l’Argent ». Le scandale a éclaté en août 2018 à l’université Sidi Mohammed Benabdellah de Fès, suite à un enregistrement audio où l’accusé promet l’obtention du master contre la somme de 40.000 dirhams.

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Le verdict est tombé dans l’affaire « Master contre l’argent », qui fait la Une de la presse arabophone ce jeudi. Ironie du sort, l’accusé principal, un membre de l’association Transparency Maroc (organisation qui a pour objectif de lutter contre la corruption…), a été condamné à un an de prison ferme pour « corruption et abus de pouvoir ».

Les faits remontent à l’année 2018, plus précisément au mois d’août. Un enregistrement audio, dans lequel un haut responsable prometaux étudiants l’obtention du master contre une somme de 40 000 dirhams, arrive entre les mains du doyen de l’université Sidi Mohammed Benabdellah de Fès, rapporte le quotidien Akhbar Alyaoum. L’affaire fait objet d’une plainte déposée contre X à la Cour d’appel de Fès. Dès lors, une enquête est ouverte par la brigade régionale de la police judiciaire de Fès.

Trois autres accusés condamnés à de la prison ferme

En plus du principal accusé, trois autres personnes ont été arrêtées et condamnées à des peines allant de deux mois à une année d’emprisonnement, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 5 mars 2020. Il s’agit d’un étudiant, intermédiaire dans les transactions entre le membre de Transparency et les autres étudiants. Ce dernier a écopé d’un an de prison ferme et une amende de 5000 dirhams. Son cousin, également impliqué dans ce dossier, a été condamné à 6 mois de prison ferme et une amende de 5000 dirhams, tandis qu’un autre étudiant a été condamné à 2 mois de prison ferme et à 2000 dirhams d’amende. La même source souligne que trois autres mis en cause, un professeur au secondaire, un fonctionnaire de l’Université et une enseignante universitaire ont, quant à eux,été acquittés.

Pour rappel, le juge d’instruction près de la Cour d’appel de Fès avait ordonné la poursuite des sept mis en cause en état de détention préventive. Après le dépôt d’une caution, la liberté provisoire a pu leur être accordée. Ce procès, qui a sonné comme un coup de tonnerre dans la capitale spirituelle du royaume en 2018, avait été reporté à maintes reprises.

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