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Dans la soirée du lundi 2 mars, le ministère de la Santé a confirmé le premier cas d’infection au coronavirus au Maroc. Dans un communiqué de presse, le département de Khalid Aït Taleb a annoncé qu’il s’agit d’un ressortissant marocain résidant en Italie. Ce dernier est rentré, fin février 2020, au Maroc. Il est aujourd’hui confiné dans une unité d’isolement de l’hôpital Moulay Youssef à Casablanca où il est pris en charge selon les mesures de santé en vigueur. Selon Hespress FR, «après réception des résultats des analyses du laboratoire, une équipe conjointe composée de spécialistes des centres nationauxet régionauxdes opérations d’urgence en santé publique a mené des investigations en vue de cerner la liste de toutes les personnes qui étaient en contact avec le patient». Cette mesure, explique le site d’information,vise à contrôler l’état de santé de ces derniers et de prendre les mesures préventives pour «empêcher la propagation du virus, conformément aux normes de sécurité sanitaire nationales et internationales». Le360 précise, en citantAït Taleb,que les 104 passagers et les membres de l’équipage qui étaient dans le même vol que la personne contaminée, sont tous actuellement soumis à des analyses. Certains d’entre eux ont même été placés en isolement préventif.
Rappelons que le comité national de pilotage, dédié au suivi de l’évolution régional et international du Coronavirus, a recommandé,le 1er mars,«le report des manifestations sportives et culturelles programmées dans notre pays, l’annulation des rassemblements de masse et la gestion des voyages vers et en provenance des pays qui connaissent une propagation communautaire».
Premier impact de la découverte du premier cas de contamination, l’annulation de la 15e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), prévue du 14 au 19 avril 2020, à Meknès. Cette information a été annoncée, lundi dans la soirée, dans un communiqué de presse conjoint du ministère de l’Agriculture et de l’association du Siam, juste après l’annonce officielle du premier cas de contamination.
Dans les heures qui ont suivi la confirmation du premier cas d’infection au Maroc, des informations véhiculées dans réseaux sociaux ont fait état de la fermeture d’écoles publiques. Des informations démenties par le ministère de l’Éducation nationale, qui a précisé que «seuls le ministère de la Santé et la commission mise en place sont habilités à prendre ce genre de décision», indique LeSiteInfo.
Tourisme: Les annulations se multiplient
Après l’annulation du SIAM, d’autres événements de grande envergure seront-ils reportés ou annulés? Selon Médias24 et L’Économiste, les secteurs qui seront les plus touchés sont le tourisme, le transport, la restauration et les loisirs.
Othman Cherif Alami, patron d’Atlas Voyages, a souligné à nos confrères que bien que l’activité ait été normale en février, à l’exception de quelques annulations de groupes des États-Unis, d’Europe et d’Asie, l’ampleur que prend cette pandémie annonce que «les prochains mois risquent d’être difficiles». Et de préciserque pour le moment, ce sont surtout les arrivées deChine qui ont fortement diminué. «Le marché chinois est bloqué depuis fin janvier et on va probablement perdre entre 40 000 et 50 000 arrivées pour le moment. Il faut espérer que la situation redevienne normale au départ de ce pays à partir de fin mai sinon l’impact sera plus important», déplore Cherif Alami.
Le pays pourrait enregistrer une baisse de 30 à 50% de sa fréquentation en provenance de Chine (entre 45000 et 75000 arrivées en moins), rapporte Média24, tout en notant que «cette forte chute inquiète, puisque le secteur comptait beaucoup sur la forte croissance du marché chinois».
L’Économiste rapporte pour sa part que Marrakech, principale destination touristique du Maroc, compte à ce jour plus de 10000 annulations de réservations. Le quotidien indique également que les voyagistes ont enregistré plusieurs reports et désistements, et qu’il n’y aura de «visibilité pour les marchés émetteurs» qu’à partir des mois de juin et de juillet. La même source alerte que «dans tous les cas la saison touristique est belle et bien menacée» par la propagation du COVID-19, qui sévit aujourd’hui dans 65 pays dans le monde. De plus, le réseau des tours opérateursfrançais, le Seto, anticipe un ralentissement de 30 à 60% pour l’Afrique.
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