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Coronavirus : entre mesures, dépistages et fausses rumeurs

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Lors de son intervention à l’ouverture de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, le chef de l’exécutif, Saad Dine El Otmani, a fortement condamné la diffusion d’informations «fausses, inexactes et erronées» concernant la propagation du coronavirus au Maroc. Dans le cadre de sa «politique de communication transparente», le ministère de la Santé a annoncé ce vendredi que 21 cas ont été suspectés d’être porteurs du COVID-19. Tout en précisant qu’aucune infection n’a été confirmée pour le moment, il a souligné les mesures adoptées par le royaume contre le virus chinois ainsi que le prix du dépistage de cette maladie.

Le chef du gouvernement dénonce les fausses rumeurs portant sur la propagation du coronavirus au Maroc. Ce jeudi 27 février, lors de son allocution à l’ouverture de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, le chef de l’exécutif, Saad Dine El Otmani, a dénoncé les informations mensongères qui circulent sur les réseaux sociaux faisant étatde cas atteints du coronavirus dans le royaume. «C’est absolument inacceptable. Il est nécessaire de vérifier les informations en recourant aux autorités compétentes. Nous avons un système national de suivi et de contrôle», a-t-il martelé. Il tenu à souligner que seul le ministère de la Santé est habilité à divulguer des informations sur cette épidémie, rapporte Yabiladi.

Les mesures anti-COVID-19

El Otmani a indiqué qu’unecommission de suivi et de contrôle intégrant l’ensemble des intervenants civils et militaires suit de très près le développement du virus. Il a ajouté qu’une autre«commission technique a également vu le jour, composé d’experts en virologie, chargée de suivre l’évolution du virus aux niveaux international et régional». Parmi les experts de cette instance figure, Mohammed Lyoubi, directeur de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies infectieuses. Ce dernier a d’ailleurs souligné ce vendredi que les mesures de surveillances ont été consolidées dans les établissements de santé et les structures hospitalières, indique LeSiteInfo. Il a également expliqué qu’afin d’identifier toute infection au COVID-19, les investigations épidémiologiques sont devenues plus strictes et plus sévères.Lyoubi a notamment annoncé la multiplication des chambres d’isolement pour accueillir les éventuels contaminés ainsi que la mobilisation d’équipement de pointe pour la prévention et la protectioncontre le virus chinois.

Dépistage du coronavirus

Par ailleurs, dans le cadre de sa «politique de communication transparente», le ministère de la Santé a affirmé avoir enregistré 21 cas suspects au Maroc. Les tests et les analyses effectués par les autorités marocaines compétentes ont révélé que 19 des cas signaléssont négatifs au coronavirus (en attente des résultats pour les 2 derniers). En outre, selon Le360, le département de Khalid Aït Taleb a expliqué que le test de dépistage du virus coûte 500 dirhams, et qu’il sera entièrement pris en charge par le ministère de la Santé. «C’est une question de santé publique. C’est donc notre département qui prend en charge ces tests», affirme Lyoubi.

Le COVID-19 présent dans 3 pays africains

Ce vendredi 28 février, le ministère fédéral de la Santé du Nigeria a confirmé un cas de Covid-19 à Lagos, la plus grande ville du continent africain, nous apprend Vox News. Il s’agit également du premier cas de contamination signalé en Afrique subsaharienne, et le troisième enregistré dans le continent. En effet, l’Égypte et l’Algérieont égalementannoncé cette semaine avoir identifié un cas dans chacunde leurs pays. Aujourd’hui, le nombre de morts dus au virus chinois a atteint 2 869, et le nombre de personnes contaminé s’est élevé à 83 831.

En réponse à la progression vertigineuse de la maladie, l’Organisation mondiale de lasanté (OMS)a déclaré que le monde est témoin d’une «situation très délicate dans laquelle l’épidémie peut prendre n’importe quelle direction en fonction de la manière dont nous la traitons». Le directeur de l’OMS, a averti qu’en ce temps de crise, il est important de lutter contre la peur et de prendre des mesures pour «prévenir l’infection et sauver des vies».

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