Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/02/11163048/ass.jpg)
Temps de lecture : 2 minutes
Depuis quelques années, l’automobile donne la migraine aux compagnies d’assurance. La fraude y a atteint un niveau disproportionné s’exaspèrent les opérateurs. Elle coûterait aux alentours de 3 milliards de DH selon les compagnies.
Un sinistre sur cinq serait frauduleux
Si l’assurance auto inquiète dans le secteur, c’est à cause de son poids dans les primes annuelles alors qu’elle était une des branches les plus rentables jusqu’à dernièrement. Mais ça, c’était avant. Pour se rendre compte de la dégradation de la situation, il faut regarder le ratio combiné qui est le rapport entre les charges et les primes. Pour la branche automobile, il vient de dépasser les 100%, plus exactement 101,3%. Dit autrement, le coût des sinistres et les charges d’exploitation absorbent plus que la totalité du chiffre d’affaires.
La technologie au service des assureurs
Les compagnies ont mis en place des mesures pour enrayer la fraude et mieux identifier les comportements suspects parmi leurs clients, mais les résultats se font attendre. Ils sont contraints de redoubler d’efforts puisque l’Autorité des assurances les oblige maintenant à provisionner les déficits techniques sur l’automobile. Du coup certaines compagnies passent à une étape supérieure dans la lutte contre la fraude. Saham Assurance, qui est aussi le premier assureur auto, va utiliser l’intelligence artificielle pour son combat contre la fraude. Basée sur la data analytics et l’Intelligence artificielle, la solution permet de détecter les cas de fraude potentiels et de se mettre en capacité de les contrer avec réactivité, annonce Saham Assurance dans un communiqué. La compagnie a opté pour la solution SAS Detection and Investigation for Insurance. Après une phase d’essai, cette solution a été retenue parce qu’elle a prouvé son efficacité en révélant des cas de fraude avérés, justifie la compagnie.
Temps de lecture : 2 minutes
Banque mondiale : le Maroc face à un ralentissement économique en 2024Alors que les prévisions économiques mondiales peinent à retrouver leur lustre d'antan, le Maroc se trouve à un carrefour important. Selon d… |
Transition digitale : que doit faire le Maroc ?La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition digitale, révélant l'importance cruciale de ce secteur dans la résilience économique et la … |
Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilanCette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans… |
Gotion High-Tech au Maroc : la révolution GigafactoryC’était le 6 juin dernier. La cérémonie de signature officielle de la convention d'investissement stratégique pour la construction d'une usi… |
Casablanca : le prince héritier Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalementLe prince héritier Moulay El Hassan a procédé, lundi à la Commune Lamharza Essahel, dans la province d’El Jadida, au lancement des travaux d… |
Capital Investissement : un record de 3 milliards de DH en 2023En 2023, les levées de fonds ont atteint un montant historique de 3 milliards de dirhams, mobilisés pour l'investissement au Maroc. Ce recor… |
Agriculture : résilience et adaptation face aux défis climatiquesMohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, a présenté devant la Chambre des conseillers un rapport détaillant l'état des ressources hydrique… |
Aviculture, un secteur volatile ?Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur… |