Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Économie / Délais de paiement : les retards toujours en hausse

Délais de paiement : les retards toujours en hausse

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

Le nombre de faillites d’entreprises au Maroc risque de connaître une hausse en 2020. Après une croissance de 7% en 2019, celle-ci devrait connaître une hausse de 5% en 2020. Le nombre de faillites pourrait ainsi dépasser les 9000 entreprises. Par ailleurs, 40% du total des faillites est dû aux retards de paiement. Ce jeud, le sujet des délais de paiement est au programme du Conseil de gouvernement.

Temps de lecture : 2 minutes

Le Conseil de gouvernement examinera, ce jeudi, un projet de loi modifiant et complétant la loi 15.95 formant le code de commerce et édictant des dispositions relatives aux délais de paiement. L’objectif de ce projet de loi est d’organiser et de régulariser les délais de paiement. Ce projet prévoit des amendes à l’encontre des mauvais payeurs. Des amendes qui viendront par la suite alimenter un fonds de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME).

Le constat est affligeant. Selon l’Économiste, qui cite des prévisions du cabinet Euler Hermès, 40% des faillites seraient dus à des retards de paiement. Le nombre de défaillances d’entreprises devrait augmenter de 5% en 2020 contre 7% en 2019. Que ce soit dans l’immobilier, les transports et communications, l’hôtellerie et la restauration, les BTP, l’Industrie, l’agriculture et la pêche où le commerce… aucun secteur n’est épargné par les défaillances d’entreprises. Le Maroc fait partie des nations où la conjoncture et les impayés sont les plus fatals pour les entreprises, souligne le journal dans son édition du 27 février 2020.

Les délais de paiement trop longs

D’année en année, les délais de paiement ne cessent d’augmenter. Ils ont atteint les 150 jours dans certains secteurs. Les créances interentreprises sont estimées à 420 milliards dirhams en 2019, contre 390 milliards en 2018, ce qui constitue près de 42% du produit intérieur brut (PIB).

Selon le site finance News, le ministère de l’Économie, des Finances, de la Réforme de l’Administration a décidé, après une réunion tenue le 7 février dernier avec la CGEM, d’appliquer des sanctions sous forme d’amendes à l’encontre des mauvais payeurs. Cependant, les modalités et les critères de base de ces sanctions n’ont pas été dévoilés et restent donc inconnus. La CGEM explique «ne pas disposer encore des détails relatifs aux sanctions pécuniaires».

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Textile : très fort recul des exportations vers l’UE

2023 n’a pas été de tout repos pour le secteur de l’habillement marocain. Les exportations vers l’Union européenne (UE) ont nettement baissé…

Marché immobilier : les prix orientés à la hausse

D'après le récent rapport de la Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographi…

« L’Offre Maroc » : accélération vers l’hydrogène vert en 2024

Dans une récente annonce officielle, le Maroc a dévoilé son ambitieuse stratégie pour le développement de l'hydrogène vert, baptisée «L'Offr…

Fraises : aucun ralentissement des exportations n’est à prévoir

En jus, en dessert ou encore en tarte, la fraise sera de toutes les tables pendant le mois sacré de Ramadan… Au Maroc en tout cas. En Europe…

HCP : perspectives actuelles et futures pour l’industrie et la construction

Selon les évaluations des dirigeants d'entreprise pour le dernier trimestre de 2023, l'industrie manufacturière a enregistré une croissance.…

CapAccess, un produit pour réinventer le financement des PME

Lors d'une cérémonie officielle tenue hier à Casablanca, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement (FM6I) a inauguré le programme CapAccess…

CFG Bank : la digitalisation tous azimuts (ITW)

LeBrief : Quel est l’apport de la transformation digitale pour le secteur bancaire ? Salim Rais : Depuis quelques années, le secteur bancair…

Etude de cas : utilisation du RPA dans le domaine de la gestion des documents

Dans le domaine bancaire, la manipulation de divers documents, tels que les contrats, les relevés bancaires et les formulaires, est courante…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire