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Il n’a échappé à personne que les banques et fenêtres participatives ne sont pas incluses dans le programme Intelaka. L’écosystème de la finance participative n’est pas encore au complet, ce qui justifie la mise à l’écart de ces acteurs, pour exemple, Takaful, l’assurance islamique qui n’est pas encore opérationnelle.
Un écosystème pas encore mature
En outre, les banques et fenêtres participatives ne disposent pas des ressources suffisantes pour faire face à la demande et les mécanismes de refinancement ne sont pas tous opérationnels. Par ailleurs, il y a encore un effort de vulgarisation et de communication à effectuer par ces structures pour renforcer la confiance des usagers et pour capter plus de dépôts. Certes les progressions sont très fortes, mais le secteur pourrait être plus actif en termes de captation. À fin 2019, les montants dans les comptes chèques et comptes courants totalisaient 3 milliards de DH (+73% sur un an). L’encours des dépôts d’investissement, lui, s’élève à 335 millions de DH alors que ce dernier a été déployé début 2019.
La plupart des banques et fenêtres participatives bénéficient du soutien de leur maison mère à travers notamment leurs dépôts à vue et du refinancement de Bank Al-Maghrib via le produit « Wakala bil Istithmar ». Ces ressources représentaient 3,1 milliards de DH à fin 2019 contre 1,5 milliard une année auparavant.
Le déséquilibre financement / dépôts à terme
Pour l’instant, les usagers des banques et fenêtres participatives sont plus disposés à y mobiliser des financements qu’à y déposer leur argent. En effet, les financements ont atteint 9,3 milliards de DH à fin 2019, soit le double comparé à la même période en 2018. Les financements participatifs à l’immobilier dominent avec un encours en hausse de 93% à 8 milliards de DH. 708 millions de DH ont été octroyés pour la consommation et 450 millions de DH pour le financement de l’équipement. Ces deux produits affichent une croissance à trois chiffres également.
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