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La guerre meurtrière pour le contrôle de Tripoli dure depuis près d’un mois. Elle a déjà coûté la vie à au moins 432 personnes et plus de 2 000 ont été grièvement blessées, signale l’Organisation mondiale de la santé. Cinquante-cinq mille personnes ont été déportées, selon les chiffres de l’ONU.
Dimanche, le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’armée nationale libyenne qui encercle la capitale libyenne, a ordonné à ses troupes de redoubler leurs efforts pour « donner à l’ennemi une leçon encore plus funeste que les précédentes « .
La défense de la capitale est assurée par des milices islamistes disparates qui soutiennent le gouvernement de transition reconnu par l’ONU.
La Mission des Nations Unies en Libye (UNSMIL) a lancé un appel réclamant une trêve d’une semaine à partir du lundi 6 mai, marquant le début du ramadan. « Nos combats contre le terrorisme à Benghazi et à Derna ne vont pas s’arrêter pendant le mois sacré du ramadan, nous allons plutôt renforcer notre détermination et notre volonté pour défendre notre pays », a rétorqué Haftar.
Haftar a participé, en tant qu’officier subalterne, il y a cinquante ans au coup d’État qui a propulsé Moammar Gadhafi au pouvoir. Aujourd’hui âgé d’environ 70 ans, il a dépêché ses forces dans le désert depuis Benghazi pour tenter de conquérir la Libye.
Haftar a beaucoup de relations étrangères. Il a été acclamé à Moscou et bénéficie du soutien tacite de Paris, où il a reçu des soins médicaux l’année dernière. La semaine dernière, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que la France soutenait Haftar parce qu’il avait » combattu le terrorisme à Benghazi et dans le sud de la Libye ».
Les principaux supporters de Haftar sont les Saoudiens, les Égyptiens et les Émirats arabes unis. Quelques jours avant le début de l’offensive, Haftar a rencontré le roi Salman Ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed Ben Salman à Riyad. Il est ainsi le premier dirigeant libyen à visiter un monarque saoudien depuis plus de 50 ans.
Plus tard, les comptes Twitter de l’Arabie Saoudite ont déclenché « une avalanche de tweets » en faveur de Haftar, « certains en dialecte libyen et des références très précises aux lieux libyens » indique Mary Fitzgerald, journaliste et auteur du « The Libyan Revolution and Its Aftermath ».
Ces dernières années, les EAU ont fourni aux forces de Haftar des avions et près de 100 véhicules blindés de transport de troupes, selon un rapport d’un comité d’experts de l’ONU publié en 2017. Selon ce même document, les Émirats ont très probablement aidé Haftar à développer une base aérienne à Khadim.
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