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Immobilier : le pouvoir d’achat s’améliore

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Toutes durées confondues, les taux de crédit immobilier ont baissé de 0,17 point en 2019 à 5,13%. Ils restent attractifs même si l’on observe une remontée depuis le deuxième trimestre. La diminution des taux s’accompagne d’une stagnation des prix des actifs immobiliers, notamment pour les appartements. Cependant, ces conditions n’ont pas suffi à stimuler les transactions qui ont baissé de 3,8% en 2019. La tendance des prix et des transactions est à la baisse dans les grandes villes cependant, l’ampleur diffère d’un territoire à l’autre.

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Le pouvoir d’achat immobilier des Marocains s’est légèrement amélioré en 2019. Les prix des actifs immobiliers ont quasiment stagné l’année dernière selon Bank Al-Maghrib. C’est le cas notamment pour leprix des appartements, le bien le plus échangé. Parallèlement, les taux d’intérêt se sont établis en moyenne à 5,13% (toutes durées confondues), en baisse de 0,17 point par rapport à 2018. Cette moyenne inclut la tarification les crédits à l’habitat et ceux destinés à la promotion immobilière. Pour le crédit à l’habitat seul, la moyenne pourrait être inférieure à 5% puisqu’elle était de 4,93% en 2018.

Le coût du risque pèse sur les taux

Globalement, l’on observe une remontée des taux immobiliers depuis le troisième trimestre. Ils sont passés de 4,82% au deuxième trimestre à 5,22% au troisième puis 5,34% sur les trois derniers mois de l’année. Ce renchérissement peut être lié à l’augmentation des impayés des ménages. Ceux-ci ont progressé de 15% à 29 milliards de DH contre une hausse de 2,7% en 2018. Malgré tout, les conditions de financement demeurent plus intéressantes qu’auparavant.

Des conséquences disparates selon les villes

Cela n’a pas pour autant stimulé les transactions immobilières qui ont baissé de 3,8% en 2019. Les ventes ont reculé sur l’ensemble des segments, dont un repli de 1,9% des biens résidentiels. Dans les grandes villes, la tendance des prix et des transactions est à la baisse, mais l’ampleur n’est pas la même.

À Casablanca, les vendeurs ont consenti une baisse de 0,4% des prix dont 0,5% dans le résidentiel et 1,3% pour les biens à usage professionnel. Pour ces deux catégories, les transactions ont reculé respectivement de 0,3% et 2,4%.

La diminution de 0,2% des prix à Marrakech masque une hausse de 1,3% de ceux du résidentiel et des locaux professionnels. Dans la ville ocre, les ventes ont décroché de 15%.

Dans la capitale politique, les prix et les transactions ont baissé respectivement de 1,5% et 13,4% après une année 2018 où ils étaient encore en hausse.

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