La crise politique se poursuit en Tunisie. Le samedi 15 février, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, désigné par le président, Kais Saïed, a proposé la composition de la nouvelle coalition gouvernementale. Il a annoncé que les négociations allaient se poursuivre, malgré le rejet et le retrait du parti d’inspiration islamiste Ennahda, qui détient la majorité des sièges au Parlement. Cependant, sans le soutien d’Ennahda, la coalition de Fakhfakh aura du mal à obtenir l’approbation des députés. En effet, ces derniers ont jusqu’à vendredi 21 février pour valider ou rejeter la proposition du chef du gouvernement, indique Reuters.
Tunisie Tribune nous apprend que le mouvement Ennahdha tiendra, ce mardi 18 février 2020, une nouvelle réunion de son conseil de la Choura pour discuter des derniers développements relatifs au processus de formation du gouvernement. Il révisera ainsi une nouvelle fois la position du parti quant à la formation proposée par Fakhfakh. Jeune Afrique explique que ce parti, qui tente de reprendre la main, «a évoqué la possibilité d’une démission d’Elyes Fakhfakh pour relancer les négociations, voire celle d’une motion de censure contre le gouvernement sortant, lancée par des députés soutenus par Ennahdha et proposant un nouveau Premier ministre».
En réponse, le président Saïed a estimé qu’une motion de censure ne serait pas constitutionnelle contre un gouvernement simplement chargé des affaires courantes. De plus le président a menacé de dissoudre l’Assemblée parlementaire et de demander la tenue d’élections anticipées si le nouveau gouvernement ne parvenait pas à obtenir un vote de confiance du Parlement, rapporte Al Jazeera. Il a qualifié cette impasse «de pire crise politique depuis l’indépendance en 1956». «Je le dis très clairement : si le gouvernement qui sera présenté au Parlement n’obtient pas sa confiance, il y aura une dissolution du Parlement et un recours au peuple qui détient la souveraineté», a-t-il martelé.
Pour rappel, en janvier 2020, le candidat d’Ennahda au poste de Premier ministre, Habib Jemli, avait également proposé une formation gouvernementale qui a été rejetée par le Parlement lors d’un vote de confiance. De plus, alors que les dirigeants du pays peinent à se mettre d’accord sur la composition d’une nouvelle coalition, la crise économique du pays continue de s’aggraver. En effet, le chômage est élevé et la croissance est faible depuis la révolution de 2011. Et le pays s’est encore plus endetté avec une série de déficits budgétaires importants que les prêteurs étrangers lui exigent de maîtriser.
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