Mois de jeûne, d’abstinence et de prière, le ramadan a démarré ce mardi. C’est donc le retour des longues nuits et des journées où l’activité tourne au ralenti. L’impact économique du ramadan est difficile à évaluer, mais, certains changements sont bien perceptibles, à commencer par la baisse de la productivité des travailleurs. Dans les entreprises et les administrations, les horaires sont aménagés pour limiter la fatigue du jeûne. Cela a une incidence non négligeable sur la productivité. D’autant plus qu’en période normale, les heures effectives de travail sont discutables. En moyenne, les marocains consacrent 45 min de moins que d’ordinaire à leur activité professionnelle. Cette moyenne varie selon le genre puisqu’elle dépasse 1h pour les hommes et se situe aux alentours de 20 minutes pour les femmes. Si les heures de travail baissent, celles consacrées aux tâches domestiques augmentent. Et là, ce sont les femmes qui sont au front avec 3/4 d’heures de plus que la normale pour les courses et la cuisine notamment.
Ce qui est paradoxal, c’est que le mois de jeûne est celui durant lequel les dépenses alimentaires des ménages explosent. La facture augmente de plus de 30% par rapport aux autres mois de l’année. Tout ne va pas dans le ventre, mais avoir une table bien garnie à l’heure de la rupture est « sacré ». En tout, les dépenses de consommation augmentent de l’ordre de 16% par ménage, ce qui n’est pas pour déplaire à certains commerces qui réalisent une partie importante du chiffre d’affaires de l’année sur le seul mois de ramadan. Mais tout le monde ne profite pas de ce dynamisme en particulier dans les commerces de produits non alimentaires.
L’effet Ramadan est marqué dans les statistiques du commerce extérieur. Les importations de produits laitiers, dattes…enregistrent des hausses sans précédent les deux mois précédents et durant le jeûne. A contrario, les importations d’alcool par exemple chutent de moitié. La surconsommation de produits alimentaires entraîne aussi une hausse des prix.
L’impact du ramadan sur divers secteurs
Au-delà de l’agroalimentaire, d’autres secteurs sont, à des degrés divers, affectés par le changement de comportement des marocains durant le mois de ramadan. Les déplacements sont limités, ce qui se ressent sur la fréquentation des hôtels et plus globalement sur l’activité touristique. En revanche, les hôteliers rivalisent d’idées pour proposer les formules de Ftour les plus attractives. D’un autre côté, certains propriétaires de snack choisissent le mois de ramadan pour rénover leur restaurant, ce qui offre des opportunités pour des micros entreprises.
Les Marocains passent aussi plus de temps devant la télé durant Ramadan. Les chaînes de télévision ne manquent pas d’imagination et multiplient les productions de sitcoms pour meubler les soirées ramadanesques. Même s’ils ne rencontrent pas tous le succès souhaité. Pour les diffuseurs, l’objectif est aussi d’attirer le maximum de spots publicitaires, les entreprises étant très sensibles aux audiences durant le mois de ramadan.
Radars fixes : 270 millions gaspillés, une enquête en cours
Société - La BNPJ enquête sur les anomalies relevées par la Cour des comptes concernant le marché public de radars fixes.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Migration : un nouvel axe Maroc-UE en construction
Société - Le Maroc et l’Union européenne (UE) s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans leur collaboration stratégique sur le dossier migratoire.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Violence envers les femmes : bilan de la campagne nationale
Société - La 22e campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles a été couronnée par la réalisation de 1.557 activités de sensibilisation à travers le Royaume, a annoncé mercredi à Agadir la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024DGSN : numérisation des démarches administratives
Société - La DGSN introduit le portail interactif E-Police. Ce projet centralise une variété de services administratifs dans un espace numérique conçu pour tous les citoyens marocains.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Nouvelle liaison directe entre Fès et Milan-Bergame
Société - Lancement de sa nouvelle liaison directe entre Fès, capitale spirituelle du Maroc et Milan-Bergame, en Italie.
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Santé mentale au Maroc : briser les tabous, réformer le système
Société - Au Maroc, la santé mentale demeure un domaine préoccupant, longtemps négligé dans les politiques publiques.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Casablanca : accident mortel dans une station de tramway
Société - Casablanca a été le théâtre d’un accident tragique impliquant un poids lourd et une station de tramway.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024RGPH 2024 : vieillissement de la population, urbanisation et défis économiques
Société - Les résultats du dernier RGPH 2024 révèlent des changements profonds dans la structure démographique et socioéconomique du Maroc.
Ilyasse Rhamir - 17 décembre 2024L’immeuble yacoubian
Société - Témoin d'une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent dans le piège d'une société dominée par la corruption politique, la montée de l'islamisme, les inégalités sociales, l'absence de liberté sexuelle et la nostalgie du passé.
Rédaction LeBrief - 21 décembre 2023Les bacheliers s’expriment !
Khansaa Bahra - 13 juin 2019Horaires des prières à Rabat
Société - Bienvenue sur notre page consacrée aux horaires de prière à Rabat ! Ici, nous fournirons les heures exactes des prières à Rabat ainsi que d'autres informations utiles.
Rédaction LeBrief - 13 mars 2023NASA : le premier Émirati dans l’espace, en route vers l’ISS
Khansaa Bahra - 25 septembre 2019La viande toujours aussi chère sur le marché de gros
Société - La viande bovine est proposée entre 88 et 91 dirhams le kilo, tandis que la viande ovine se situe entre 115 et 120 dirhams le kilo.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Bistouri : du glamour à la dérive
Dossier - Bienvenue dans un Maroc où le bistouri et les seringues sont devenus aussi communs que le brushing.
Sabrina El Faiz - 23 novembre 2024Saigner pour guérir
Dossier - Rien qu’un rasoir, une pipette et un seau ne peuvent guérir. Car la saignée est réputée pour être «miraculeuse».
Atika Ratim - 14 décembre 2024