L’affaire Hamza mon bb continue à faire du bruit. Dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 février, la chambre pénale du tribunal de première instance de Marrakech a condamné trois accusés impliqués dans ce dossier à deux années de prison ferme, assorties du paiement d’une amende de 100 000 dirhams. Il s’agit de la Youtubeuse, Soukaïna Glamour, Adnane El Fizazi (dit « Moul El Ferrari », loueur de voitures) et Mohamed Dahir, un prétendu correspondant de presse. Ces derniers, arrêtés depuis septembre 2019,étaient poursuivis pour «accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données et atteinte à la vie privée d’autrui, d’avoir diffusé sur le net des déclarations et photos privées de personnes sans leur consentement, et d’avoir recouru à la diffamation ainsi que la participation à des actes de chantage et de menaces», rapporte Le360.
D’aprèsTelQuel, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a interrogé près de huit personnes impliquées dans cette affaire. Elle a procédé à l’arrestation de cinq d’entre elles, dont un policier. Également inculpé dans ce dossier, Aicha Ayachfait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le Maroc. De plus, la BNPJ a convoqué la chanteuse Dounia Batma et sa sœurIbtissam pour déterminer le niveau de leur implication dans cette affaire. Ces dernières sont actuellement poursuivies en état de liberté après s’être acquittées d’une caution de 500 000 dhs pour Dounia et 300 000 dhs pour Ibtissam. Elles ont également été interdites de quitter le territoire national, explique Hespress FR.
Comment l’affaire Hamza mon bb a commencé ?
Les comptes Facebook, Instagram et Snapchat de « Hamza mon bb » sont apparus pour la première fois en 2016. Ils partageaient régulièrement des photos, des vidéos et des messages secrets appartenant à des stars nationales et internationales.En contrepartie, les gestionnaires de ces comptes réclamaient des sommes importantes pour surseoir à la publication de ces contenus compromettants. C’est en tout cas ce qu’avait déploré en 2016 la première plaignante, la célèbre styliste Soltana (Siham Badda), au Procureur du roi près du tribunal de première instance de Marrakech. Badda avait dénoncé que les comptes « Hamza mon bb » affirmaient sur les réseaux sociaux qu’elle était l’instigatrice d’un réseau de prostitution à Marrakech et de faire du proxénétisme au profit de plusieurs personnalités du Moyen-Orient, indique Maroc Hebdo.
Près d’une année plus tard, la journaliste marocaine Meriem Saïd, qui a travaillé, notamment, pour le compte de la célèbre chaîne saoudienne MBC, était devenue la deuxième victime de « Hamza mon bb ». Les maîtres chanteurs du compte avaient publié des photos compromettantes de la journaliste, entrainant la rupture de ses fiançailles avec le richissime homme d’affaires maroco-américain Karim Drif ainsi que son limogeage de MBC. Après plusieurs mois d’investigation, Saïd a porté plainte en 2018 contre Dounia Batma et sa sœur, Ibtissam, qu’elle accuse d’être derrière la publication de ses données personnelles.
Outre Siham Badda et Meriem Saïd, deux autres personnalités se sont tournées fin 2019 vers la justice pour signaler les menaces de chantage et la diffamation dont ils ont fait l’objet. La première est la chanteuse d’origine sahraouie, Saïda Charaf, et la deuxième est le président du Centre national des droits de l’Homme (CNDH) Mohamed Madimi. Selon TelQuel, Charaf avait eu recours aux servicesd’un « hacker » afin de récupérer les données personnelles de son compte Instagram piraté. Il s’est avéré que ce « hacker »était à l’origine du piratage dudit compte et de la publicationsur la plateforme Hamza mon bb de messages insinuant que la chanteuse entretiendrait des rapports occultes avec plusieurs séparatistes du Polisario. Pour sa part, Madimi a expliqué à LeSiteInfo qu’il avait retrouvé sur les réseaux sociaux des photos de lui prises à son insu dans des lieux publics.«Je n’ai jamais eu de compte Instagram ni de compte Snapchat et je ne connaissais absolument pas Hamza mon bb. L’attaque contre le Centre était une véritable surprise, car à notre connaissance, ce compte ne publiait que du contenu relatif aux célébrités»,avait-il précisédébut janvier. Et d’ajouter :«cette attaque est survenue lorsque nous avions commencé à enquêter sur l’acquisition illégale de biens dans la ville (Marrakech). À ce moment-là, Hamza mon bb avait également commencé à s’en prendre à des avocats et des magistrats marrakchis».
Ce qu’on sait actuellement sur cette affaire
Après la multiplication des plaintes contre les comptes Hamza mon bb, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a ouvert une enquête en septembre 2019. Elle a par la suitearrêtéla Youtubeuse Soukaïna Glamour comme principal suspect dans cette affaire.Dans sa déposition, cette dernière aconfirmél’implication dessœurs Batma dans la gestion etle financement des comptes Hamza mon bb, souligne Le360.Ces déclarations ont ainsi conduit à l’arrestation deDounia et Ibtissam Batma le 27 décembre.
Cette affaire rocambolesque se poursuit encore. Elle a connu, et connaitra probablement encore, beaucoup de rebondissements « spectaculaires ». En attendant, Hamza mon bb est de retour sur le réseau social Snapchat. Dans une nouvelle publication, les administrateurs de ce profil anonyme ont promis de révéler de nouveaux secrets et d’autres scandales. «Je suis quelqu’un de noble. Je n’ai rien à voir avec tous ces mercenaires qui veulent me faire taire. Mais je vous dis tous que vous n’allez jamais atteindre cet objectif», lit-on sur le message du compte.Par ailleurs, Dounia Batma, qui vient d’annoncer être enceintede son deuxième enfant,fait des mains et des pieds pour blanchir son nom et celui de sa sœur.
Quel est le vrai taux de chômage au Maroc ?
Société - Un jeune Marocain sur deux, âgé de 15 à 24 ans, vivant en milieu urbain, est au chômage selon BAM. Le HCP révèle un taux de 13,6 % et 21,3 % d’après le RGPH.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Latifa Akharbach défend le droit universel à l’éducation numérique
Société - Latifa Akharbach, présidente de la HACA, a souligné que l’éducation à l’information et au numérique doit être considérée comme un droit universel.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Radars fixes : 270 millions gaspillés, une enquête en cours
Société - La BNPJ enquête sur les anomalies relevées par la Cour des comptes concernant le marché public de radars fixes.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Migration : un nouvel axe Maroc-UE en construction
Société - Le Maroc et l’Union européenne (UE) s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans leur collaboration stratégique sur le dossier migratoire.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Violence envers les femmes : bilan de la campagne nationale
Société - La 22e campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles a été couronnée par la réalisation de 1.557 activités de sensibilisation à travers le Royaume, a annoncé mercredi à Agadir la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024DGSN : numérisation des démarches administratives
Société - La DGSN introduit le portail interactif E-Police. Ce projet centralise une variété de services administratifs dans un espace numérique conçu pour tous les citoyens marocains.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Nouvelle liaison directe entre Fès et Milan-Bergame
Société - Lancement de sa nouvelle liaison directe entre Fès, capitale spirituelle du Maroc et Milan-Bergame, en Italie.
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Santé mentale au Maroc : briser les tabous, réformer le système
Société - Au Maroc, la santé mentale demeure un domaine préoccupant, longtemps négligé dans les politiques publiques.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Baignade : entre amusement et drames
Société - Cet été est marqué par une forte chaleur dans toutes les régions du Maroc. Les plages deviennent le seul refuge des Marocains et des touristes pour se rafraîchir. Cependant, les activités aquatiques peuvent des fois se transformer en drame.
Khadija Shaqi - 16 août 2022Confidences à Allah
Société - Confidences à Allah est un monologue fiévreux, enragé et plein d’humour d’une jeune fille du Maghreb qui tente d’échapper à l’enfermement.
Rédaction LeBrief - 29 mars 2024Quelles dates pour Ramadan 2023 ?
Société - L'un des 5 piliers de l'islam, le Ramadan est le mois sacré durant lequel les musulmans jeûnent du lever au coucher du soleil.
Rédaction LeBrief - 15 février 2023Le symbole perdu
Société - Dans "Le symbole perdu", Robert Langdon passe 12 heures entre les monuments des Pères fondateurs des États-Unis.
Rédaction LeBrief - 27 mars 2024Le nouveau teaser et costume de Black Widow
Khansaa Bahra - 26 août 2019Horaires des prières à Fès
Bienvenue sur notre page consacrée aux horaires de prière à Fès ! Ici, nous fournirons les heures exactes des prières à Fès ainsi que d'autres informations utiles.
Rédaction LeBrief - 5 septembre 2023