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Les différentes rumeurs de corruption au sein de la CAF ne datent pas d’hier. Après Issa Hayatou, c’est le malgache Ahmed Ahmed, actuel président de la CAF qui est pointé du doigt. Le cabinet d’audit PWC fait état dans son rapport de «possibles abus de pouvoir» et des «ajustements frauduleux potentiels».
Le rapport, dont un extrait a été publié par le New York Times, souligne que la FIFA a versé à la CAF un montant de 51 millions de dollars entre 2015 et 2018 pour financer les projets de développement du football en Afrique.Cependant,sur ces 51 millions, 24 millions ont été distribués sans raison valable aux responsables du foot africain, rapporte le journal Le Matin ce lundi.
Par ailleurs, le rapport souligne que beaucoup d’opérations financières ne sont pas fiables puisqu’elles ont été modifiées manuellement. Exemple, unpèlerinage à la Mecque a particulièrement interpellé les auditeurs à cause de l’incohérencedes fonds qui lui ont été mobilisés. L’acquisition de plusieurs voitures de luxe a également suscité les interrogations des experts du cabinet Pwc.
Selon LeDesk,le nom de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) est également évoqué dans «un certain nombre de transactions jugées injustifiées», notamment lors du CHAN 2017 organisé au Maroc.
LA CAF ne dément pas
Devant de telles accusations, l’instance africaine de football n’avait d’autres choix que depublier un communiqué. Cependant, aucun démenti n’a été mentionné : «Les réformes structurelles de la CAF continueront malgré les tentatives de dérailler ce processus par presse interposée. Le Comité exécutif de la CAF se réserve par ailleurs le droit de poursuivre en justice tous les auteurs d’allégations mensongères et non fondées qui circulent depuis quelques jours dans la presse et sur les réseaux sociaux», précise la CAF sur son site officiel.
Pour se défendre, la CAF affirme avoir été derrière le premier appel à un audit interne de la FIFA : «Conscient des lacunes dans la gestion des affaires de la CAF, le Comité exécutif avait entériné le lancement d’un audit général le 11 avril 2019. C’est également le Comité exécutif de la CAF qui a demandé à la FIFA de mettre en place un partenariat de 6 mois afin d’accélérer les réformes entamées». Cette affaire n’a sans doute pas encore révélé tous ses secrets. Les jours voire les mois à venir risquent d’être cruciaux pour l’avenir de certains hauts responsables de l’instance africaine de football.
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