Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Élections 2021 : l’Istiqlal appelle à la révision du système électoral

Élections 2021 : l’Istiqlal appelle à la révision du système électoral

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, a adressé une correspondance au chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, dans laquelle il l’invite à « accélérer l’ouverture du chantier des réformes politiques du système électoral ». Cet appel de l’Istiqlal rejoint celui lancé il y a plus de deux semaines par le premier secrétaire général du parti USFP, Driss Lachgar.

Temps de lecture : 3 minutes

À l’approche des élections de 2021, les partis politiques se mobilisent et font entendre leurs revendications. Le 3 février, Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, a appelé le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, à «accélérer l’ouverture du chantier des réformes politiques du système électoral dans le cadre du dialogue et de la concertation avec tous les acteurs politiques», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son numéro du 6 février 2020.

Le patron de l’Istiqlal suggère un réexamen du cadre juridique des élections dans tous ses aspects : mode de scrutin, découpage électoral, seuil d’éligibilité, représentation des femmes et des jeunes, participation de la communauté marocaine à l’étranger, date des élections et de la campagne, indique pour sa part Al Massae.

Dans sa correspondance, le parti de la balance a également appelé le gouvernement à « étudier les moyens d’améliorer efficacement les rôles constitutionnels et politiques des partis, de réviser la loi régissant les formations politiques et de maintenir sinon de renforcer le choix démocratique dans l’action des institutions élues ».

Un vote par carte nationale

À travers son porte-parole officiel, Driss Lachgar, l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) avait adressé un message clair à l’exécutif, il y a deux semaines dans la ville de Larache : «l’USFP veut participer à la scène politique, en partant du principe que la démocratie commence avec les listes électorales et le droit au vote».

Lachgar a profité de l’occasion pour rappeler les propositions de son parti par rapport à cette réforme électorale. «Nous avons demandé à ce que le vote soit effectué avec la carte nationale, sachant que toute réforme demeure tributaire de celle de la masse des électeurs. Nous avons en outre proposé que le vote ait lieu le mercredi et appelé à revoir le mode de scrutin, car notre pays a besoin d’un véritable intermédiaire, en l’occurrence l’acteur politique opérationnel sur le terrain», souligne-t-il.

Cette démarche pourrait avoir un impact positif sur le taux de participation des citoyens lors des élections législatives. En 2016, ce taux de participation a atteint 43 %. Cependant, le taux le plus bas de l’histoire des élections au Maroc date de 2007 (37 %).

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Interview : quels secteurs sont les plus vulnérables aux cyberattaques ?

Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, les gouvernements et les individus à l'échelle mondiale. Avec l'a…

ACAPS : innovation et durabilité au cœur de la stratégie 2024-2026

Le troisième plan stratégique triennal de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour la période 2024-202…

Bonne dynamique de l’activité économique nationale en 2023

L'arrêté des comptes nationaux pour l'année 2023 met en lumière une croissance robuste de l'économie nationale, atteignant 3,4% contre 1,5% …

Portefeuille de l’État : la réforme en marche

Sous la présidence du roi Mohammed VI, le Conseil des ministres a adopté, samedi, les orientations stratégiques de la Politique actionnarial…

Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le Maroc

Entre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap…

Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?

Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu…

Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondiale

Dans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée …

Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?

L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire