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À l’approche des élections de 2021, les partis politiques se mobilisent et font entendre leurs revendications. Le 3 février, Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, a appelé le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, à «accélérer l’ouverture du chantier des réformes politiques du système électoral dans le cadre du dialogue et de la concertation avec tous les acteurs politiques», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son numéro du 6 février 2020.
Le patron de l’Istiqlal suggère un réexamen du cadre juridique des élections dans tous ses aspects : mode de scrutin, découpage électoral, seuil d’éligibilité, représentation des femmes et des jeunes, participation de la communauté marocaine à l’étranger, date des élections et de la campagne, indique pour sa part Al Massae.
Dans sa correspondance, le parti de la balance a également appelé le gouvernement à « étudier les moyens d’améliorer efficacement les rôles constitutionnels et politiques des partis, de réviser la loi régissant les formations politiques et de maintenir sinon de renforcer le choix démocratique dans l’action des institutions élues ».
Un vote par carte nationale
À travers son porte-parole officiel, Driss Lachgar, l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) avait adressé un message clair à l’exécutif, il y a deux semaines dans la ville de Larache : «l’USFP veut participer à la scène politique, en partant du principe que la démocratie commence avec les listes électorales et le droit au vote».
Lachgar a profité de l’occasion pour rappeler les propositions de son parti par rapport à cette réforme électorale. «Nous avons demandé à ce que le vote soit effectué avec la carte nationale, sachant que toute réforme demeure tributaire de celle de la masse des électeurs. Nous avons en outre proposé que le vote ait lieu le mercredi et appelé à revoir le mode de scrutin, car notre pays a besoin d’un véritable intermédiaire, en l’occurrence l’acteur politique opérationnel sur le terrain», souligne-t-il.
Cette démarche pourrait avoir un impact positif sur le taux de participation des citoyens lors des élections législatives. En 2016, ce taux de participation a atteint 43 %. Cependant, le taux le plus bas de l’histoire des élections au Maroc date de 2007 (37 %).
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