Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Économie / Climat des affaires : les industriels en quête de visibilité

Climat des affaires : les industriels en quête de visibilité

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

89% des dirigeants jugent le climat des affaires « normal » au quatrième trimestre 2019, selon Bank Al-Maghrib. Sur l’ensemble de l’année, le sentiment des patrons n’a pas connu une réelle amélioration. Le ralentissement de la croissance des activités non agricoles prévu en 2020 n’améliore pas vraiment leur visibilité. Plus de la moitié des chefs d’entreprises prévoient une stagnation des investissements au 1er trimestre 2020 et la grande majorité anticipe une stagnation des effectifs.

Temps de lecture : 2 minutes

Le climat des affaires dans l’industrie est jugé normal par 89% des dirigeants et favorable pour 11% d’entre-eux au quatrième trimestre 2019, selon l’enquête de Bank Al-Maghrib. Sur l’ensemble de l’année, le sentiment des patrons n’a pas connu une réelle amélioration. Avec une croissance économique de 2,3% en 2019 et une prévision autour de 3,5% en 2020, dont un ralentissement des activités non agricoles, les patrons ne sont pas très optimistes.

En attente de meilleures nouvelles

Les entrepreneurs surveillent de près plusieurs indicateurs, notamment la consommation des ménages. Son dynamisme est important pour contribuer à renforcer les carnets de commandes. Les dépenses des ménages progresseraient de 3,5% cette année contre 3,3% en 2019.

L’évolution de la conjoncture à l’international continuera d’impacter la demande extérieure adressée au Maroc. La croissance en Europe, principal partenaire économique du royaume, est un indicateur important à observer, surtout le comportement de l’activité en Espagne et en France, les deux premiers clients du Maroc. Le ralentissement en Europe et les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont ralenti les exportations marocaines. Elles n’ont progressé que de 2,4% en 2019 après une hausse de 10,6% en 2018. La baisse des exportations du textile et du cuir y a fortement contribué. En revanche, les ventes à l’étranger des produits de l’agriculture et de l’agroalimentaire se maintiennent.

Pour le premier trimestre 2020, les industriels manquent de visibilité. Ceci va impacterl’investissement et l’emploi dans le secteur. Plus de la moitié des chefs d’entreprises (58%) prévoient une stagnation des investissements au 1er trimestre 2020, contre 35% anticipant une augmentation. La majorité des patrons s’attendent à une stagnation des effectifs. Dans le textile et le cuir, ils envisagent même une baisse des effectifs.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèques

Ce n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique…

Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?

Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix …

Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeu

Les fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita…

Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES…

L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)

L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr…

Baromètre des flottes et de la mobilité : quel est le moral des entreprises ?

Vous l’aurez compris, les gestionnaires de flottes marocains expriment un optimisme notable quant à l'avenir de leurs parcs automobiles. Sel…

Décompensation du gaz butane : le gouvernement passe à l’action

C'est décidé depuis plusieurs mois : le gouvernement Akhannouch a opté pour une suppression progressive des subventions des produits de prem…

Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répond

Dans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire