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Les chiffres officiels du chômage au Maroc ont été rendus publics ce mercredi 5 fevrier par le Haut Commissariat au plan (HCP). Dans un rapport publié sur son site officiel, le HCP affirme que le taux de chômage est en baisse à fin 2019 (9,2% contre 9,5% en 2018). Il est passé de 13,8% à 12,9% en milieu urbain et de 3,6% à 3,7% en milieu rural. L’économie a créé, quant à elle, 165 000 postes d’emplois en 2019 (250 000 postes créés dans le milieu urbain et 85 000 perdus dans le milieu rural).
L’analyse par secteur révèle que le domaine des services est celui qui a créé le plus de postes d’emplois (267 000 emplois), devantcelui desbâtiments et travaux publics (BTP)(24 000) et l’industrie (17 000), rapporte Medias24. Le secteur de «l’agriculture, forêt et pêche» a perdu pour sa part 146 000 emplois, handicapant sérieusement le nombre d’emplois créé en 2019.
Malgré la légère baisse du taux de chômage, ce dernier reste bien au-dessous des espérances. L’Économiste souligne, dans son édition du jeudi 6 février, que deux indicateurs remettent en cause «l’embellie plus que trompeuse» que laisse suggérer la baisse du taux de chômage: le recul du taux d’activité et celui du taux d’emploi. Le premier est à 45,8 % et le taux d’emploi à 41,6 %. Le quotidien estime que «cela devrait alerter les pouvoirs publics, car depuis l’année 1999, ce taux d’activité est en dégradation continue».
Les femmes, les jeunes et les diplômés sontles plus impactés par le chômage
La faible participation des femmes dans l’activité économique du royaume est l’une des principales raisons du nombre élevé de chômeurs au Maroc (1 107 000). Le taux d’activité des femmes est très bas (21,5 % contre 71 % pour les hommes), souligne les Inspirations Éco. Le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans est estimé à (24,9 % contre 7 % parmi les jeunes âgées de 25 ans et plus). Les diplômés ne sont pas en reste, 15,7 % d’entre eux sont en recherche d’emplois, contre 3,1 % de ceux qui ne détiennent aucun diplôme.
La région Casablanca-Settat la plus touchée
Autre indicateur du rapport HCP, la prédominance de la région de Casablanca-Settat dans le taux de chômage au Maroc. En effet, le quart du taux de chômage du royaume est concentré dans la région Casablanca-Settat (25 %), suivie des régions de Rabat-Salé-Kenitra (15,8 %), Fes-Meknes (11 %), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (9,9 %), Beni-Mellal-Khénifra (5,4 %) et Draa-Tafilalet (5,6 %). Mis à part ces deux dernières régions citées, toutes les autres sont au-dessus de la moyenne nationale.
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