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Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances, a entamé, ce vendredi 31 janvier, une visite de travail au Maroc. Durant son séjour, il va rencontrer de hauts responsables marocains, à commencer par le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’administration, et Moulay Hafid El Alamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique. Le déplacement du ministre français intervient, quelques semaines, après la tenue de la 14e rencontre de haut niveau France-Maroc (19 décembre 2019 à Paris).
Dans le cadre de son partenariat avec le Maroc, « la France souhaite un modèle gagnant gagnant », a déclaré Bruno Le Maire, dans une interview exclusive accordée au quotidien Les Inspirations Éco, datée de ce vendredi (édition week-end). On apprend que la visite du ministre français vise à approfondir la coopération actuelle dans les secteurs stratégiques : ferroviaire, aéronautique, transport urbain, énergie et industrie navale. À lire l’interview du ministre français, il est clair que le Maroc figure en position de tête dans la réflexion sur le nouveau « Pacte productif industriel français » auquel a appelé le président Emmanuel Macron. Un pacte qui a pour objectif d’élaborer « un nouveau modèle respectueux de l’environnement pour atteindre le plein emploi ». La France a besoin de consolider ses positions dans les marchés où elle est présente et gagner de nouveaux débouchés pour être encore plus compétitive. La réflexion est également entamée du côté du Maroc, qui veut bénéficier de ce pacte.
Ligne à grande vitesse : La France veut consolider ses positions
Le projet de la Ligne à grande vitesse (LGV), « projet emblématique de la coopération franco-marocaine », selon Le Maire, figure parmi les points qui seront discutés lors de sa visite au Maroc. Le dernier comité de suivi de la LGV sera tenu en marge de ce déplacement et une charte du Club LGV sera signée dans le cadre du suivi de la coopération, précise le ministre français. Partenaire historique du Maroc, la France est en rude concurrence avec la Chine sur la LGV Marrakech-Agadir. Les deux pays ne lésinent pas sur les moyens en matière de lobbying pour convaincre les officiels marocains.
Pour rappel, Le Maire avait fait l’objet de vives critiques, début décembre 2019, lorsqu’il avait critiqué l’installation des usines françaises à l’étranger. Le ministre a estimé que ces dernières (dont PSA à Kénitra) devraient produire leurs« best-sellers » en France plutôt qu’à l’étranger. « Je souhaite clarifier mes propos qui ne visaient en aucun cas le Maroc ou sa stratégie industrielle. Mon propos posait la question des choix industriels de la France qui a perdu près d’un million d’emplois industriels ces dernières années, ce dont on ne peut se satisfaire », a précisé Bruno Le Maire, dans l’interview accordée au journal Les Inspirations Éco.
La France reste le premier investisseur étranger au Maroc. Le royaume détient plus du tiers des investissements directs étrangers (34,3%) en provenance de la France. L’Hexagone est également le second fournisseur commercial du Maroc et son deuxième client. La croissance économique de la France a ralenti plus que prévu en 2019 (1,2%), rapporte Médias24, qui cite les chiffres de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).«Ce ralentissement passager ne remet pas en cause les fondamentaux de la croissance française, qui sont solides», a pourtantdéclaré, ce vendredi, le ministre Bruno Le Maire.
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