Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Ce mardi 28 janvier et conformément à la loi, Driss Jettou, président de la Cour des comptes, a exposé aux parlementaires les activités des juridictions financières comme de coutume. La Cour des comptes est une sorte de gendarme qui veille au bon usage de l’argent public et se doit d’informer les citoyens. Pour cela, elle effectue des contrôles sur l’efficience, l’efficacité et l’économie des opérations financières exécutées par les organismes publics, ainsi que sur la réalisation des objectifs escomptés des programmes et politiques publiques.
Les caisses de retraite en ligne de mire
Driss Jettou a donc présenté aux députés les conclusions des dernières missions. Sur les finances publiques, le président de la Cour des comptes émet quatre alertes, sur le déficit budgétaire, la dette publique, les comptes extérieurs et la pérennité des régimes de retraite. Les avertissements sur ces sujets ne sont pas nouveaux, mais l’insistance de la Cour des comptes témoigne de l’absence de progrès significatifs, notamment sur les régimes de retraite qui pour beaucoup d’observateurs présentent un risque majeur pour les finances publiques.
Le déficit technique du régime des pensions civiles géré par la Caisse Marocaine de retraite (CMR) affichait un déficit, certes en amélioration, mais qui s’établissait à 5,2 milliards de DH à fin 2019. Par ailleurs, les réserves ont diminué à 76 milliards de DH, a indiqué Driss Jettou. La CNSS et le RCAR ne sont pas dans une situation confortable. «Les équilibres des trois caisses affrontent des risques croissants», prévient le magistrat.
Malgré les alertes et les risques que représente la situation de ces caisses de retraite pour l’équilibre des finances publiques, «Les étapes suivantes de la réforme n’ont pas été enclenchées, notamment en vue de la création d’un pôle unique du secteur public répondant aux conditions d’équilibre, de pérennité et aux règles de bonne gouvernance. C’est pourquoi, j’insiste à nouveau sur l’urgence qui s’attache à une intervention décisive pour accélérer le rythme de la réforme en vue d’éviter l’épuisement des réserves et son impact négatif sur la pérennité des régimes de retraite, l’épargne et le financement de l’économie nationale», avertit Jettou.
Temps de lecture : 3 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |