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Une affaire de corruption fait la une des médias marocains ce mercredi. Les accusés ne sont autres que le maire de Marrakech, Larbi Belkaid, et son vice-président, Younes Benslimane, tous les deux PJDistes. Ce 29 janvier, le quotidien arabophone Assabah rapporte que ces derniers ont été déférés devant le tribunal en charge des crimes financiers pour leur implication dans des deals douteux, dont la somme est estimée à 280 millions de dirhams.
La même source affirme que ces affaires sont liées à l’organisation de la conférence mondiale sur les changements climatiques (COP 22) qu’a abritée la ville de Marrakech en novembre 2016. Les deux responsables communauxsont poursuivis pour dilapidation de deniers publics et signature de contrats de gré à gré, sans disposer de la qualité les habilitant à procéder à ce type d’accords.
Le président de l’Association marocaine de la protection des droits de l’Homme, Abdellah Tatouch, se réjouit de voir la procédure judiciaire suivre son cours. «Cette affairenationale doit être prise bien au sérieux, puisqu’elle est liée à une manifestation internationale que le Maroc a eu la chance d’organiseren 2016», déclare Tatouch. «Ces responsables ont touché à l’image du pays, puisqu’ils n’ont pas su utiliser correctement l’argent public réservé au royaume pour la réception de cet évènement international», estime-t-il.
L’arrestation de Belkaid et de son vice-présidentest intervenue après une plainte déposée par l’Association marocaine de la protection des droits de l’Homme. Alors qu’un appel d’offres pour des projets d’éclairage publicportant sur quelque 357 millions de dirhams d’investissement a étéabandonné,le vice-président du conseil communal, Younes Benslimane, serait entré en négociation avec une entreprise sur le même marché, rapporte Al Massae dans son édition du mercredi 29 janvier 2020.
Nul doute que ce dossier, qui est désormais entre les mains de la justice, va salir la réputation du PJDdans la région de Marrakech, et ceà l’aube des prochaines élections communales de 2021.
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