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La réponse des autorités monétaires et des banques à l’interpellation royale en octobre dernier a été présentée hier au souverain par le ministre des Finances, le wali de Bank Al-Maghrib et le président du GPBM.
Création d’emplois et accompagnement d’entreprises
Suite à l’appel du Roi pour renforcer l’appui aux petites entreprises et aux porteurs de projets, le gouvernement, en concertation avec le secteur bancaire, avait convenu de mettre en place un fonds de 6 milliards de DH qui sera financé à parts égales sur trois ans par le budget de l’État et les banques. Tout le monde va davantage s’impliquer dans l’accompagnement de ces structures, notamment en termes de simplification des procédures et de facilitation des conditions d’octroi de garanties en éliminant les garanties personnelles et de réduction des coûts de crédits, relèvent l’Économiste et Ecoactu en s’appuyant sur le discours du ministre des Finances. Selon ce dernier, « le programme contribuera chaque année à la création d’environ 27 000 nouveaux postes d’emplois et à l’accompagnement de 13 500 entreprises supplémentaires ».
L’engagement des Banques
Les banques, représentées par le président du GPBM, se sont également engagées devant le souverain. « Les banques prennent l’engagement que les produits offerts aux jeunes entrepreneurs seront simples d’accès et d’utilisation, grâce à des procédures allégées de constitution et de garantie, bénéficiant d’une gratuité, au départ, des frais de constitution des dossiers ainsi que de faibles taux d’intérêt, grâce à un taux de refinancement privilégié consenti aux banques par Bank-Al Maghrib », a promis Othman Benjelloun. Elles pourront se refinancer auprès de la Banque centrale à un taux préférentiel de 1,25 % soit 1 point en dessous du taux directeur (2,25 %) pour leurs opérations dans le cadre du programme intégré d’appui et de financement aux entreprises. Les délais d’instruction des dossiers dans le cadre du programme seront également réduits.
Après la présentation des grandes lignes du programme au souverain, les banques devront communiquer là-dessus pour permettre aux cibles d’avoir toutes les informations requises. L’opérationnalisation du programme sur le terrain est vivement attendue. Des rapports périodiques seront transmis au roi pour le suivi de la mise en œuvre de ce programme.
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