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Ce lundi 20 janvier, le Royaume-Uni a organisé le Sommet afro-britannique « Uk africa investment summit 2020 », dans l’objectif de conclure de nouveaux partenariats diplomatiques avec les pays africains, dont le Maroc. Ce dernier a en effet envoyé une importante délégation à Londres, présidée par le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani, pour participer à cette rencontre. Le message principal de cette représentation marocaine était de souligner la position centrale du Maroc en termes d’investissements, de diplomatie et d’initiatives de développement en Afrique, rapporte l’Agence Maghreb Press (MAP). Dans ce sens El Otmani a écrit sur twitter, suite à son entrevue avec le Premier ministre britannique Boris Johnson,que ce Sommet est une occasion pour « renforcer le leadership marocain, de dynamiser les relations bilatérales avec le Royaume-Uni, de développer la coopération avec ses frères africains et de contribuer au développement de l’Afrique ». Selon le Matin,il a également affirmé que toutes les grandes puissances « vont rivaliser pour entretenir de bonnes relations avec l’Afrique ». Et de soutenir que : « Le Royaume, fort conscient que l’avenir de l’Afrique devrait être entre les mains des Africains, soutient tous les progrès qu’enregistre le continent ».
S’adressant aux journalistes après la cérémonie d’ouverture, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a fait écho aux propos du chef de l’Executif. Il a indiqué en outre que le royaume « est un acteur incontournable pour le développement de l’investissement en Afrique grâce à la politique royale menée au cours des quinze dernières années dans le continent ». Selon la MAP, le ministre a expliqué que « le Maroc a une vocation naturelle à jouer un rôle de trait d’union entre les pays africains et l’Europe, de par son histoire, sa position géographique, mais aussi sa connaissance des partenaires européens et africains ». Le Maroc Diplomatique rapporte que Bourita a également rappelé que la pertinence de la participation du royaume à ce sommet repose sur les considérations suivantes, « à savoir le partenariat bilatéral positif, la dynamique positive qu’ont connue les relations entre le Maroc et le Royaume-Uni au cours des dernières années, marquées notamment par la signature d’un accord sur le dialogue stratégique, l’accord d’association commercial et l’accord concernant l’ouverture des écoles britanniques au Maroc ». LeMatin nous apprend ainsi que pour préserver les relations maroco-britanniques après le Brexit, les deux parties ont procédé le 26 octobre 2019 à la signature de trois instruments juridiques. Notamment « la déclaration politique entre le Maroc et le Royaume-Uni et deux accords sous forme d’échange de lettres, portant, d’une part, sur un mécanisme de règlement des différends et, d’autre part, sur un accord mutuel sur l’accès au marché britannique de l’ensemble des produits issus, notamment de la région du Sahara marocain ».
Par ailleurs, le « Uk africa investment summit 2020 » est le premiersommet Royaume-Uni–Afrique de l’investissement. Il aconnu la participation de seize dirigeants africains et a réuni des investisseurs et des chefs d’entreprises d’une vingtaine de paysdu continent noir. Le Premier ministre britannique a de plus profité de cette occasion pour déclarer que le Royaume-Uni serait plus ouvert aux migrants du continent africain après le Brexit, indique The Guardian. Tout en soulignant que le divorce Royaume-Uni – UE mettrait fin au traitement de faveur des migrants européens, il a annoncé : « Notre système (migratoire) devient plus juste et équitable entre nos amis et partenaires du monde entier et traite les gens de la même manière, d’où qu’ils viennent… En faisant passer les gens avant leur passeport, nous serons en mesure d’attirer les meilleurs talents ».
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