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Ils étaient 3 Marocains en 2011, mais ne sont plus que deux en 2020 dans la liste des 20 plus grands milliardaires d’Afrique. Il s’agit de Aziz Akhannouch (15e), homme d’affaires et ministre de l’Agriculture, dont la fortune est estimée à 1,7 milliard de dollars, et Othman Benjelloun (17e), patron de la BMCE Bank (1,4 milliard de dollars). C’est en tout cas ce que nous révèle le dernier rapport publié par le magazine Forbes. D’après la même source, le nombre de milliardaires africains a augmenté en 2020. Ils sont passés de 16 milliardaires en 2011 à 20 aujourd’hui. Est considérée comme milliardairetoute personne qui atteint le seuil emblématique d’un milliard de dollars.
Le Nigérien Aliko Dangote continue de surclasser la concurrence. Avec une fortune estimée à 10,1 milliards de dollars, il occupele sommet de la liste pour la 9e fois consécutive, rapporte Hespress FR. Aliko Dangote devance l’Egyptien Nassef Sawiris (8 milliards de dollars), le Nigérien Mike Adenuga (7,7 milliards de dollars) et les Sud-africains Nicky Oppenheimer (7,7 milliards de dollars) et Johann Rupert (6,5 milliards de dollars).
La première femme qui figure dans ce top 20 est Angolaise. Il s’agit d’Isabel Dos Santos. La femme la plus riche d’Afrique se positionne à la 13e place du classement avec une fortune estimée à 2,2 milliards de dollars. Selon Forbes, Dos Santos aurait acquis cette fortune durant le mandat présidentiel de son père, José Eduardo dos Santos. Ce dernier a gouverné la République d’Angola durant près de 40 ans (1979 -2017).
Selon le quotidien arabophone Al Massae, 4 milliardaires ont rejoint ce classement en 2020. Notamment l’Algérien Issad Rebrab, le Tanzanien Mohammed Dewji, le Zimbabwéen Strive Masiyiwa et l’Angolaise Isabelle Dos Santos.
Des inégalités hommes-femmes constatées… surtout au Maroc !
Ce lundi, un rapport annuel de l’ONG Oxfam met l’accent sur l’absence de parité hommes-femmes dans la richesse. D’après le rapport, les femmes sont en première ligne des inégalités «à cause d’un système économique qui les discrimine et les cantonne dans les métiers les plus précaires et les moins rémunérés, à commencer par le secteur du soin», souligne Pauline Leclère, porte-parole d’Oxfam France.
Les 22 hommes les plus fortunés au monde possèdent plus que l’ensemble de la population féminine de l’Afrique, rapporte Finance News. Les femmes et les filles assument chaque jour l’équivalent de 12,5 milliards d’heures de travail dans le domaine du soin non rémunéré, un travail dont la valeur serait d’au moins 10 800 milliards de dollars chaque année, soit plus de trois fois la valeur du secteur des technologies à l’échelle mondiale, rapporte la même source.
Au Maroc, la disparité hommes-femmes est affligeante. Selon le rapport du forum économique mondial, le Maroc est classé 143e sur 153 pays dans l’indice mondial de disparité entre les sexes. Le royaume reste le pays le plus inégalitaire du nord de l’Afrique et dans la moitié la plus inégalitaire des pays de la planète, relève Oxfam.
L’année dernière, Oxfam a montré qu’il faudrait 154 ans à une personne qui gagne le SMIG pour gagner ce que reçoit en 12 mois l’un des milliardaires du Maroc, rappelle l’ONG. Ce rapport a souligné aussi qu’un ou une Marocain(e) sur huit est en situation de vulnérabilité, c’est-à-dire susceptible de basculer dans la pauvreté à tout moment.
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