Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Ce mercredi 15 janvier, le président russe, Vladimir Poutine, a proposé des amendements radicaux au système politique du pays, lors de son discours annuel devant le Parlement.Il a ainsi introduit des réformes qui transféreraient au parlement et au Premier ministre plusieurs prérogatives de la présidence, rapporte Reuters. L’agence de presse souligne que ces changements ont conduit à la démission du Premier ministre, Dimitri Medvedev,et de l’ensemble dugouvernement russe. Une démarche qui, selon Le Monde, vise à préserver un pouvoir central fort dans le pays. Le journal a souligné que Poutine, qui a déclaré que « la Russie devrait rester une république présidentielle forte », est obsédé par le contrôle et cherche à mettre en place un système institutionnel qui pourrait lui garantir de garder le pouvoir, même après la fin en 2024 de son 4e mandat présidentiel. Notons que ce dernier domine la politique russe, comme président ou comme Premier ministre, depuis plus de deux décennies.
Les réformes proposées par Poutine
Ainsi, ce mercredi Poutine a proposé d’octroyer le pouvoir de nommer le Premier ministre au Parlement. Jusqu’à présent, c’est le président qui désigne les personnes éligibles à ce poste, puis transmet son choix pour approbation au Parlement. Mais si la suggestion du dirigeant russe venait à se concrétiser, le futur président ne pourrait plus bloquer le choix du Parlement. Et ce dernier aurait également pour mission de former les coalitions gouvernementales sur recommandation du Premier ministre, explique RFI. La même source indique que Poutine veut aussi limiter les futurs dirigeants à un maximum de deux mandats au pouvoir et réduire leurs prérogatives en les transférant à d’autres institutions politiques. De plus, nous apprend France 24, il cherche à introduire une clause qui stipule que seuls les candidats qui justifient de 25 années de résidence en Russie, pourraient se présenter aux élections présidentielles. Poutine insiste que les prochains leaders du pays ne devraient pas détenir une citoyenneté étrangère ou un permis de résidence à l’étranger. Par ailleurs, il a proposé de consolider le statut de la Chambre basse du Parlement, la Douma, et d’inscrire ses nouvelles tâches dans la constitution. La Douma est actuellement un organe politique chargé d’accompagner et de conseiller le président, et se compose des chefs des régions de la Russie.Selon Reuters, Poutine a expliqué qu’il voulait accroître considérablement le pouvoir de décision de cette instance au niveau fédéral, en lui donnant de nouvelles missions.
Les options qui s’offrent désormais à Poutine
Après avoir été forcé par la constitution russe de céder le poste de président à son allié Dmitri Medvedev, Vladimir Poutine a rempli de 2008 à 2012 les fonctions de Premier ministre. Une fonction, qui si ses propositions se concrétisent, deviendrait plus influente que celle de président. L’agence Bloomberg souligne dans ce sens que Poutine pourrait « redevenir Premier ministre avec des pouvoirs renforcés et rester indéfiniment au pouvoir ». La même source indique que vu que la Douma allait gagner en puissance grâce aux propositions de Poutine, ce dernier « pourrait essayer de diriger le pays depuis la présidence du Parlement ». Puis France 24 ajoute qu’il pourrait également « gouvernerdepuis les coulisses, comme chef du parti majoritaire au Parlement », s’assurant ainsi un rôle permanent dans le champ politique russe.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Selon Euronews, Poutine a ordonné la création d’un groupe de travail pour évaluer ses amendements constitutionnels. Après cette évaluation, poursuit le média, le président a affirmé que les propositions seront soumises à un référendum, sans préciser quand il aura lieu. Enfin,ajoutel’agence de presse Interfax, le Parlement procédera à un vote pour approuver les changements apportés par Poutine, et ce avant la fin de sa session de printemps.
Temps de lecture : 5 minutes
Les projets d’Israël pour Gaza entretiennent la flamme de résistance du HamasLe mouvement palestinien de résistance a publié vendredi un mémorandum, «Notre récit... Opération Déluge d’Al-Aqsa», où il explique ses moti… |
Islamabad vs Téhéran : un ancien conflit qui refait surface au Proche-OrientCette semaine, alors que la guerre dans la bande de Gaza est à son 105ᵉ jour et que les attaques des rebelles houthis du Yémen contre des na… |
Les armées du monde sur le pied de guerreComprendre la puissance militaire est une question complexe. Pour analyser ce domaine, Global Firepower, la principale autorité en matière d… |
À Davos, le gotha politique et économique mondial veut rebâtir la confianceLa réunion annuelle du Forum économique mondial a démarré, hier lundi 15 janvier à Davos pour cinq jours, dans un contexte de ralentissement… |
Gaza au 101e jour d’une guerre qui débordeAu 101ᵉ jour, la guerre sévit encore dans la bande de Gaza. Les attaques israéliennes se sont poursuivies pendant la nuit, tuant 132 civils … |
Proche-Orient : Houthis contre Américains, Israël en audience pour «intention génocidaire»Les États-Unis et une poignée de leurs alliés ont mené jeudi des frappes militaires contre plus d’une douzaine de cibles au Yémen contrôlées… |
Remaniement en France : le choix de la jeunesse, aubaine ou menace pour le Royaume ?«Alors qu’il me faut présenter la démission de mon gouvernement, je voulais vous dire combien j’ai été passionnée par cette mission, guidée … |
Guerre à Gaza : les Palestiniens dans le «triangle de la mort»Alors que la guerre approche du cap des 100 jours, l’agence des Nations Unies affirme que les problèmes de santé augmentent à Gaza. Au total… |