Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 janvier, le quartier commercial de Hamra, à Beyrouth, a été le théâtre de plusieurs confrontations entre les forces de l’ordre et des Libanais en colère. Ces derniers ont ainsi manifesté leur frustration à la suite de la récente décision de l’association des banques du Liban (ABL) d’instaurer un contrôle des capitaux. L’ABL a ainsi limité les retrais bancaires à1 000 USD par semaine au maximum, mais généralement cette somme est réduite à seulement 200 USD par certaines filiales. L’Association a en outre interdit tous les transferts de fonds à l’étranger, hors cas d’urgence, déplore Libnanews. Selon le média, cette nouvelle a provoqué l’ire des manifestants anti-gouvernement, qui ont exprimé leur frustration en vandalisant des guichets automatiques et les vitres des banques. Tout en appelant à une « semaine de colère »,ils ont également tenté d’incendier le siège de l’ABL. « Cette colère, c’est l’accumulation de mois d’humiliations et de tensions, à cause des banques qui limitent l’accès aux comptes, de l’inertie des politiques, qui se comportent comme s’il n’y avait pas des protestations dans le pays depuis des mois », s’indigne un activiste.
Face à cette hostilité croissante, les forces de sécurité ont répondu par des salves de gaz lacrymogène, tout en chargeant manifestants et fauteurs de troubles, rapporte Le Monde. 50 personnes auraient été blessées dans cet incident, dont 30 traitées sur place.
Malgré les violences qu’a connues la ville cette nuit, les banques de Hamra ont rouvert leurs portes ce mercredi matin.France 24 indique que le Liban, qui connait depuis trois mois un soulèvement populaire brutal, voit les militants cibler davantage les établissements bancaires qu’ils accusent d’avoir conduit le pays vers sa pire crise économique depuis la guerre civile de 1975-1990. Le mouvement de protestation dénonce,que les banques qui tiennent en otage leurs économies, permettent aux politiciens, aux hauts fonctionnaires et aux propriétaires de banques de transférer de l’argent à l’étranger, malgré les restrictions qui empêchent la plupart des Libanais d’effectuer de telles opérations. RFI explique qu’en raison d’un manque de liquidités, les contrôles informels obligent de plus en plus les déposants à faire des transactions avec la livre libanaise, qui est en chute libre. La même source ajoute que la monnaie locale a perdu plus d’un tiers de sa valeur par rapport au dollar sur le marché noir, plongeant à près de 2 500 contre le dollar américain. Le taux officiel a été fixé depuis 1997 à 1 507 livres libanaises par rapport au billet vert.
Pour rappel, les protestations s’étaient réduites à des rassemblements symboliques depuis le mois dernier, lorsque Hassan Diab, professeur et ancien ministre de l’Éducation, a été désigné Premier ministre. Mais les Libanais sont retournés dans les rues depuis samedi, pour exprimer leur frustration face à l’aggravation de la situation économique du paysainsi qu’à sa paralysie politique.Ils réclament aussi un nouveau gouvernement composé uniquement de technocrates indépendants. Une revendication très compliquée à concrétiser, vu que le pays est régi par un système sectaire de partage du pouvoir, depuis la fin de sa guerre civile qui a duré près de 15 ans.
Donald Trump condamné mais dispensé de peine avant son investiture
Monde - Vendredi matin, un juge de Manhattan a rendu une décision marquante dans l’affaire des paiements cachés impliquant Donald Trump et une actrice X.
Ilyasse Rhamir - 10 janvier 2025Trump veut annexer le Groenland, les États réagissent
Monde - Trump veut annexer le Groenland, les États réagissent en évoquer la piste des menaces en l'air
Mouna Aghlal - 9 janvier 2025Liban : le commandant Joseph Aoun, élu président
Monde - Joseph Aoun, commandant de l’armée libanaise depuis 2017, a été élu président du Liban ce jeudi 9 janvier 2025.
Ilyasse Rhamir - 9 janvier 2025Gaza : le Hamas annonce 70 morts en 24 heures
Monde - Le Hamas annonce la mort 70 personnes en 24 heures, faisant un bilan 46.006 morts depuis le début de la guerre
Mouna Aghlal - 9 janvier 2025Un salarié français sur trois prêt à démissionner en 2025
Monde - Un salarié français sur trois prévoit de démissionner en 2025, selon un sondage Selvitys relayé par les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Rédaction LeBrief - 9 janvier 2025L’or reflue après un pic mensuel
Monde - Les prix de l’or ont reculé ce jeudi, enregistrant une baisse de 0,1% à 2.659,62 dollars l’once dans les transactions au comptant.
Rédaction LeBrief - 9 janvier 2025Chine : pas de panique concernant le MPVh
Monde- La propagation du MPVh suscite beaucoup de panique en Chine et dans le monde
Mouna Aghlal - 9 janvier 2025Los Angeles frappée par des incendies meurtriers
Monde - De violents feux de forêt ravagent depuis mardi la région de Los Angeles, en Californie, causant la mort de deux personnes et de nombreux blessés.
Ilyasse Rhamir - 8 janvier 2025La CPI et immunités d’État : le cas Netanyahu et les ambiguïtés du droit international. Interview
Monde - La France, le 27 novembre, qui a souligné pour la première fois l’immunité de Benjamin Netanyahu, en raison du statut d’Israël, non partie au Statut de Rome
Farah Nadifi - 28 novembre 2024Le grand retour des BRICS
Monde - Le Sommet des BRICS est marquée par la guerre en Ukraine, et l’absence de Poutine, sous mandat d’arrêt international.
Rédaction LeBrief - 22 août 2023Soudan : la « reine nubienne »
Arnaud Blasquez - 11 avril 2019Donald Trump revient sur scène
Khansaa Bahra - 1 mars 2021Astronomie : le ciel de mai 2021
Khansaa Bahra - 6 mai 2021Joe Biden devant le Congrès
Khansaa Bahra - 29 avril 202150 journalistes tués en 2020
Notre métier peut se révéler dangereux. 50 de nos confrères ont été tués en 2020 à travers le monde dans le cadre de leur profession de journaliste.
J.R.Y - 29 décembre 2020