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Liberté de la presse : 95 journalistes morts en 2018

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« Aucune démocratie n’est possible sans accès à une information transparente et fiable. C’est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales, qui oblige les dirigeants à rendre des comptes et à dire la vérité au pouvoir. » António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

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Aujourd’hui vendredi 3 mai, la 26e Journée mondiale de la liberté de la presse est organisée conjointement par l’UNESCO, la Commission de l’Union africaine et le Gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie. La manifestation principale aura lieu à Addis-Abeba, du 1er au 3 mai, au siège de l’Union africaine.

Le thème de cette année est « Les médias pour la démocratie : Journalisme et élections en période de désinformation », examine les défis actuels auxquels sont confrontés les médias lors des élections, ainsi que les possibilités qu’ils ont de soutenir les processus de paix et de réconciliation.

Le bilan de l’année 2018

Selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ), au moins 95 journalistes ont été tués l’année dernière pendant l’exercice de leurs fonctions. Ce nombre est plus élevé que celui de 2017, mais il n’est pas aussi lourd que les pics enregistrés lors des années précédentes, quand les conflits en Irak et en Syrie faisaient rage.

Le nombre le plus élevé de décès dans les médias a été de 155 en 2006. Un chiffre alarmant qui inclut toute personne travaillant, de près ou de loin, pour une organisation médiatique.

Décès de journalistes et de professionnels des médias

En 2018, l’assassinat du célèbre journaliste saoudien Jamal Khashoggi a attiré l’attention du monde entier. Il a été exécuté en octobre dernier après s’être rendu au consulat saoudien en Turquie. Son meurtre a déclenché une crise diplomatique entre les deux pays et une vague de condamnation internationale.

De plus, le mois dernier, au Royaume-Uni, la journaliste Lyra McKee est morte en enquêtant sur une émeute qui avait éclaté dans les rues de Londonderry. Le groupe paramilitaire dissident d’Irlande du Nord a admis, par la suite, avoir commis le meurtre.

Quelles sont les zones les plus dangereuses ?

L’Afghanistan reste l’un des pays les plus meurtriers pour les journalistes, enregistrant 16 morts l’année dernière. Neuf journalistes afghans ont perdu la vie dans un incident survenu dans la capitale, Kaboul. Après s’être rendu sur les lieux d’un attentat à la bombe pour rendre compte de ce qui s’était passé, un dispositif secondaire a été déclenché par un poseur de bombe qui se serait déguisé en journaliste.

Dans l’est de l’Afghanistan, le journaliste de la BBC Ahmad Shah a été tué dans l’une des nombreuses attaques perpétrées dans la province de Khost.

Des journalistes sont également décédés aux États-Unis en 2018. Cinq d’entre eux ont été abattus lors d’une attaque contre les locaux du « Capital Gazette » dans le Maryland, par un homme qui aurait tenté de poursuivre le journal en justice plusieurs années auparavant.

L’intolérance croissante à l’égard du reporting, du populisme, ainsi que de la corruption et de la criminalité sont désormais des facteurs importants, ils contribuent, selon la FIJ, à créer un climat qui fait plus de victimes parmi les journalistes que dans les zones de conflit armé ».

lire l’article sur la rapport RSF et le Maroc :https://www.lebrief.ma/fr/218-maroc-rsf-liberte-de-la-presse-presse

Des journalistes emprisonnés dans le monde entier

Le Comité de protection des journalistes (CPJ) prend un cliché des journalistes en prison au début du mois de décembre de chaque année, pour recenser leur nombre et entamer les procédures de leur défense.

Les pays qui comptent le plus grand nombre de journalistes emprisonnés en 2018 sont :

– Turquie : 68

– Chine : 47

– Égypte : 25

– Arabie saoudite et Érythrée : 16 chacun

Journée mondiale de la liberté de la presse 3 mai

La Journée mondiale de la liberté de la presse a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993, sur recommandation de la Conférence générale de l’UNESCO. Depuis lors, le 3 mai, date anniversaire de la Déclaration de Windhoek, est célébré dans le monde entier comme Journée mondiale de la liberté de la presse.

C’est l’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer son développement dans le monde, de défendre les médias contre les attaques portées contre leur indépendance et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.

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