Le mercredi soir, après le discours du président américain, Donald Trump, les risques qu’une nouvelle guerre houleuse éclate au Moyen-Orientsemblaient s’êtreatténués. Ce dernier, qui avait approuvé la frappe du 3 janvier qui a couté la vie au général iranien Qassem Soleimani, s’est abstenu d’ordonner une action militaire contre l’Iran. Rappelons que Téhéran, pour venger l’assassinat de songénéral,a tiré le 8 janvier 22 missiles sur deux bases américaines en Irak. La télévision d’État de la République islamique avait par la suite rapporté quele ministre iranien des Affaires étrangères avait déclaré quel’offensive menée par son pays « concluait » sa riposte contre le meurtre de Soleimani.
De son côté Trump a souligné lors de sa conférence de presse de mercredi : « Le fait que nous ayons cette grande armée et cet équipement ne signifie pas pour autant que nous devons les utiliser. Nous ne voulons pas l’utiliser ». Il a précisé : « Aucun américain n’a été blessé. Aucune victime n’est à déplorer. Tous nos soldats sont en sécurité. Il n’y a que des dégâts légers ». Le président des États-Unis a également déclaré qu’il était temps que les puissances mondiales remplacent l’accord nucléaire de Téhéran de 2015 par un nouveau pacte qui permettrait à l’Iran de « prospérer ». Il a ainsi appelé l’OTAN à s’impliquer « beaucoup plus » au Moyen-Orient, rapporte le Nouvel Observateur.
Toutefois, Trump, qui fait l’objet d’une procédure de destitution et qui doit faire face à une rude élection cette année, a affirmé « qu’en réponse à l’agression iranienne, les États-Unis vont immédiatement imposer des sanctions économiques additionnelles contre le régime de Téhéran », indique Le Figaro. Une décision qui a enragé l’ambassadeur iranien à l’ONU, Majid Takht Ravanchi. Il a déploré que tant que le dirigeant américain intensifie son « terrorisme économique », Téhéran ne peut pas se fier à ses propositions de dialogues, rapporte le Nouvel Observateur qui cite l’agence de presse officielle IRNA.Les puissants Gardiens de la Révolution ont également menacé de lancer une série d’attaques au Moyen-Orient ciblant les installations des États-Unis et de leurs alliés. Amir Ali Hajizadeh, le chef de la force aérospatiale des pasdaran, a soutenu que seul le retrait des forces américaines déployées dans la région serait considéré commeune « vengeance appropriée » pour l’Iran. Il a ajouté que son pays avait, avant son attaque de mercredi, procédé à des « cyberattaques pour désactiver les systèmes de navigation d’avions et de drones américains », souligne Le Figaro.
Abdollah Araghi, le nouveau chef de la Force Quds de l’Iran, qui mène des opérations militaires à l’étranger, a quant à lui affirmé qu’il compte honorer les décisions de son prédécesseur, le général Soleimani. « Nous continuerons dans cette voie lumineuse avec puissance », a-t-il martelé. Selon Reuters, l’ancien dirigeant de la cellule élite des Gardiens de la Révolution avait établi une sphère d’influence qui traversait la Syrie, le Liban, l’Irak et le Yémen, défiant les rivauxrégionaux de l’Iran, notamment l’Arabie saoudite, les États-Unis et son ennemi juré, Israël. Soleimani, quiétait un héros national dans son pays,était considéré en Occident comme un ennemi dangereux et impitoyable, poursuit la même source.
Pour rappel, les échanges de frappes entre Téhéran et Washington ont fait suite à des mois de tension. En effet, les hostilités ont commencé quand Donald Trump a décidé en mai 2018 de retirer son pays de l’accord nucléaire iranien de 2015. Il avait par la suite procédé à l’imposition de sanctions contraignantes qui ont fait chuter les exportations de pétrole de Téhéran et étouffé son économie.
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