Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/01/11161334/maroc_0-900x600.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
Le parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM) maintient la pression sur le gouvernement. La formation de Hakim Benchamach a proposé deux textes de loi sur le cannabis, qui seront discutés à la chambre des conseillers. Le premier concerne une amnistie générale pour les nombreux cultivateurs incarcérés pour la production de cette plante. Le second porte quant à luisur la légalisation de la culture du cannabis au Maroc. Des projets de loi qui seront au cœur d’une réunion ce mercredi entre le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader, et les députés parlementaires du PAM, rapporte le site de 2M.
Dans sa proposition, le PAM appelle à gracier les cultivateurs et à la légalisation du cannabis pour qu’il soit utilisé à des fins thérapeutiques. Selon le journal Akhbar Alyaoum, la démarche du parti du tracteur serait mal vue par la majorité gouvernementale. Le journal qui cite une source proche du gouvernement, affirme que la programmation de ces propositions à la Chambre des conseillers ne veut en aucun dire qu’elles soient approuvées.
D’après Al Akhbar, le PAM vient de sortir d’un conflit interne et chercherait à exploiter ses textes sur le cannabis pour revenir sur le devant de la scène politique avant les prochaines élections de 2021. La même source affirme que les présidents des communes dirigées par le PAM devraient réfléchir au développement de la région et des cultures alternatives, avant de parler de légalisation de cette plante.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le PAM propose les deux textes de loi au gouvernement. En décembre 2015, le parti du tracteur avait organisé une série de rencontres dans le Rif pour promouvoir le projet de libéralisation du cannabis à usage thérapeutique. Une démarche dont le parti de l’Istiqlal a été précurseur. L’Istiqlal avait déposé une proposition de loi en faveur de la légalisation de cette plante à usage médicinal.
Notons que la loi punit d’une peine de prison de cinq à dix ans et d’une amende de 5 000 à 50 000 dirhams, quiconque importe, produits, fabrique, transporte, exporte ou détient d’une façon illicite les substances ou plantes classées comme stupéfiants.
Temps de lecture : 3 minutes
Statut unifié : l’aube d’une nouvelle ère pour les enseignantsLa réforme du statut des enseignants entame un tournant décisif. La Commission ministérielle chargée des problématiques liées au statut des … |
Crise des enseignants : persistance de la grève malgré les initiatives du gouvernementMalgré l’accord historique conclu le 10 décembre dernier, la persistance de la grève des enseignants demeure un sujet brûlant. Une nouvelle … |